La situation sociopolitique ivoirienne inquiète les institutions nationales, internationales et plusieurs observateurs politiques en Côte d’Ivoire comme ailleurs dans le monde.
Sur 44 dossiers de candidature pour la présidentielle d’octobre prochain, le Conseil Constitutionnel a retenu que 4 candidats. Nombreux sont les candidats malheureux qui ont décrié le verdict de l’institution.
L’opposition dirigée par le président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Henri Konan Bédié entend faire bloc pour empêcher la tenue de ces élections car selon certains leaders, plusieurs points tels que la recomposition de la CEI, la candidature d’Alassane Ouattara, jugée illégale et la libération de tous les prisonniers politiques sont des sujets sur lesquels le gouvernement doit encore travailler. Ces sujets, selon eux, portent des germes d’une crise.
Cette situation délétère a poussé les tenants des organisations comme l’ONU, la CEDEAO, l’UA à effectuer une mission commune à Abidjan afin de résoudre les différends entre pouvoir et opposition.
“Faisons l’économie des larmes et des vies en allant vers le dialogue, car de toutes façons, le dialogue s’imposera à nous un jour ou l’autre“, a-t-il déclaré.
Pour lui, “le jour où ceux qui provoquent et encouragent les guerres devront se trouver en première ligne, à la tête des hommes qu’ils engagent dans la tourmente, nous verront certainement moins de guerre dans le pays”.
Seul le dialogue selon lui peut emmener les uns et les autres a créer un climat de paix véritable dans le pays.
Source: Afrikmag