Ce samedi 3 octobre les enseignants ont répondu massivement à l’appel du bureau exécutif du SLECG, à son siège situé dans la commune de Dixinn. Au menu, il était question de la situation des enseignants de Guinée et, plus précisément de leurs conditions de travail et de vie.
Le secrétaire de général du SLECG, Aboubacar Soumah, dit avoir compris la volonté des enseignants à se battre pour une amélioration conséquente de leur niveau de vie : « Vous avez prouvez qu’on est encore prêts à reprendre notre bâton de combat puisque tant que nous vivons, nous devons lutter. Aucune pression ne peut nous faire reculer, aucune manipulation ne peut nous faire basculer », a-t-il déclaré.
Le général Soumah a rappelé aux enseignants que la dernière grève n’a été que suspendue par sa structure : « la dernière grève qui avait secoué le secteur de l’éducation, n’était que suspendue » a-t-il dit en substance.
Mais pourquoi le SLECG menace t-il encore d’aller en grève ?
La réponse à cette question se trouve certainement dans le non respect des engagements tenus par la partie gouvernementale qui, peine à payer régulièrement les primes dites d’incitation des enseignants.
Cette hypothèse est renforcée par la réaction des dissidents du SLECG qui ont récemment, à travers leur compte Facebook invités les enseignants à bouder les classes.
Bokhidi KENDE pour JMI
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