Aboubacar Soumah le leader syndical et secrétaire général du SLECG pointe du doigt la politisation du système éducatif guinéen, comme source de l’échec massif des élèves aux différents examens nationaux mais aussi, de la détérioration de qualité de l’enseignement.
Selon lui, tous les cadres nommés à des postes de responsabilité dans le secteur éducatif l’ont été pour leur appartenance politique. Ainsi la compétence est mise de côté au profit du militantisme et, cela se voit dans les bureaux où l’effigie du président est flanqué au mur pour signifier son appartenance politique même si l’école est apolitique.
Le camarade Soumah dénonce cet état de fait au moment où, des milliers de bacheliers attendent impatiemment les résultats qui selon des indiscrétions sont catastrophiques :
« C’est le résultat de la politisation du système éducatif guinéen, politisation dans la nomination des cadres qui sont dans les structures de l’éducation au niveau administratif, à commencer par le ministre. Si on n’est pas militant, on ne peut pas être ministre et conséquemment si on est pas militant du parti, on ne peut assumer aucune responsabilité dans le système éducatif guinéen. Au niveau des inspections régionales de l’éducation, ce sont des militants au niveau des DPE des DCE, c’est des militants les directeurs d’établissements. Les proviseurs sont tous des militants. Alors ce qui a influencé la formation », dénonce le leader du SLECG au micro de nos confrères de la radio Espace.
Bokhidi KENDE pour JMI
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