Depuis la publication du fichier électoral assaini, selon la Commission électorale nationale indépendante, qui fait état de plus de cinq millions d’électeurs, certains partis politiques de l’opposition sont montés au créneau, pour dénoncer des disparités entre les différentes régions administratives.
Pour Bah Oury, Président du parti UDRG, il est incompréhensible de voir des partis politiques qui savaient bien avant que le fichier électoral est biaisé, avant de se présenter, crient au scandale, pour espérer avoir une élection transparente.
 Ainsi l’ex-ministre de la réconciliation nationale juge aberrant de croire qu’on peut réformer un fichier électoral qui a été reconnu par les organisations internationales et sous régionales, comme étant corrompu en un laps de temps.
« Lorsque j’entends des gens crier à gauche et à droite que le fichier est ceci, le fichier est cela. On ne peut reformer un fichier qui a été notoirement décrié par l’OIF et la CEDEAO, que c’est un fichier profondément corrompu; vous ne pouvez pas aller sur une base fausse et espérer avoir quelque chose qui peut être bien. Donc ceux qui se sont engagés dans ce processus en connaissance de cause, savent pertinemment ce qu’ils ont fait. Ce n’est donc pas le moment de crier… ! Parce qu’ils savent pertinemment que ce fichier était profondément corrompu», a-t-il déclaré.
Karifa KEITA pour JMI