« La contribution de la femme africaine à la gestion de la pandémie à coronavirus ‘‘Covid-19’’ » est le débat choisi au Congo pour célébrer la 58ème journée de la femme africaine. Sur la base de cette thématique, la direction départementale de Pointe Noire de la promotion de la femme a échangé, en cette fin de semaine, dans la salle du 28 juin (ex Loukabou), avec les veuves sur leur condition et sur challenges de la femme, en cette période de crise sanitaire due au coronavirus.

Célébrée chaque le 31 juillet, cette journée a été commémorée en différé à Pointe Noire, en République du Congo, en raison des contraintes imposées par l’évolution de la pandémie, de par le Monde, en général et au Congo, en particulier.

Intervenant sur la situation de la femme veuve, qui souvent fait face au traitement cruel et inhumain de la part de sa belle-famille, Félicité DIOP MENO TCHILOUMBOU, directrice départementale de la capitale économique, en charge de la promotion de la femme et l’intégration de la femme au développement, a plaidé pour une protection, par la loi, de la veuve et de l’orphelin. Puisqu’après le décès du mari, la femme assume, avec douleur les charges de cheffe de famille.

Cette journée de la Femme Africaine, dédiée aux héroïnes Africaines pour leur rôle crucial dans la libération du continent du joug de l’esclavage, de la colonisation, de l’apartheid, et pour leurs contributions à la conquête de la liberté, du développement, de la paix et de la promotion de l’équité genre, a été l’occasion, aussi, pour la directrice départementale, en s’appuyant sur le thème tant national qu’international, d’inviter les femmes congolaises de servir de relai de sensibilisation de proximité, chacune dans sa famille, sur l’observation des gestes barrières et sur le port obligatoire du masque, afin de stopper la propagation de cette pandémie à coronavirus.

Selon elle, il est important pour la femme de saisir le caractère particulier de cette journée, qui marque le point de départ de la consolidation des droits humains acquis et la lutte contre la discrimination sexiste, ainsi que le racisme.

En ce sens que, cette année, cette journée a eu pour centre d’intérêt de réflexion au niveau mondial : « L’unité dans la diversité pour la lutte contre le racisme et la Covid-19 en faveur de l’autonomisation des femmes ». Elle s’est voulue une occasion pour honorer les femmes africaines, en guise de reconnaissance à leur mémorable engagement dans les luttes nationales qui ont abouti à la libération des peuples africains et leurs fortes contributions aux efforts de développement.

Souvent les femmes subissent les conséquences des crises. A titre d’illustration, le point actuel de la situation épidémiologique de la pandémie à coronavirus, au Congo, fait ressortir que les femmes sont plus affectées par la COVID 19 que les hommes ; du fait qu’elle se déploie, au quotidien, surtout la veuve, à la recherche du pain, a fait observer Félicité DIOP MENO TCHILOUMBOU. C’est pourquoi, tout en invitant la femme, dans cette situation de quête à l’observation des mesures barrières, la directrice départementale de la promotion de la femme a exhorté la communauté nationale à porter une attention particulière à la situation des femmes dans tous les domaines de la vie courante et principalement en ce qui concerne leur autonomisation sans laquelle leur contribution efficace à la lutte contre cette pandémie ne saurait être envisageable.

Somme toute, au terme de cette journée, une dynamique s’est enclenchée, dans le sens de la promotion de la femme. Une façon d’être en harmonie avec la vision de l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030 des Nations Unies, qui reconnaissent la place primordiale de l’égalité entre les hommes et les femmes comme condition sine qua none d’un développement durable.

 

MIATOLOKA Boryce Agapyth pour JMI

Correspondant particulier de JMI au Congo

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