La Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG)est une société minière qui exploite les gisements de bauxite des plateaux de Sangaredi. Dans son programme d’extension, beaucoup de villages environnants ont été impactés et d’autres carrément délocalisés sur des sites aménagés à cet effet.

Les conséquences de cette exploitation se font sentir dans les villages riverains des différentes exploitations (carrières) de la CBG. C’est le cas de Fassaly foutabhè un village qui relève du District de Boullèrè, sous-préfecture de Sangaredi.
Dans ce village, les cours d’eau sont totalement pollués par l’exploitation minière au détriment du bien-être des villageois ce qui, amène un fils du terroir à se faire entendre : « Fassaly foutabhe est un village situé à quelques kilomètres de la ville de Sangaredi  dans la région de Boke, qui devait être réinstallé avec le village de Hamdallaye après l’élaboration du Plan d’Appui de Réinstallation et de Compensation de Hamdallaye et de Fassaly foutabhe (PARC). Mais  contre toute attente, la CBG et venue dire à la communauté qu’on pouvait cohabiter avec les carrières sans détruire le marigot et autres ressources naturelles, mais depuis le début des travaux de la réalisation du nouveau site de la CBG en fin de 2018, le village est privé d’eau potable suite aux coulées de boue de la carrière. »
Poursuivant, le porte parole des victimes reconnaît la construction d’un forage pour palier à leur dommage mais, ce forage également produit de l’eau non potable pour la consommation. Il supposerait même que cette eau avait une forte teneur en fer chose qui serait dangereuse pour la santé des habitants de son village : « L’unique forage qu’ils ont réalisé pour le village n’est pas buvable à cause du fer qui s’y trouve, depuis plus de dix jours le marigot et a cet état, entouré par les mines de la CBG l’air et  l’eau sont totalement polluée. », a dénoncé Kounsa Bailo Barry fils résidant de Fassaly foutabhè.
Il faut noter que les sociétés minières organise en grandes pompes les cérémonies de recasement comme ce fut le cas du village de Hamdallaye mais, après ce recasement, les communautés ne sont point accompagnées. De Siguiri à Sangaredi en passant par Kaleta et Boffa, des citoyens pleurent leurs terres agricoles et les immenses ressources que dame nature leur offrait.
Bokhidi KENDE pour JMI
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