La prière du Notre Père, (la seule que Jesus a enseignée textuellement à ses apôtres) est LE résumé du message du Christ. La Fatiha est, elle aussi considérée comme un véritable résumé du Coran. 
Les deux prières sont un appel au Seigneur, Seigneur des Cieux et de la Terre, Ceui qui accorde le bien et protège du mal. Les deux prières ont sept versets chacune, avec une structure descendante qui va de Dieu vers les hommes, dans des termes convergents  ayant des significations quasiment identiques : Une première partie est une glorification de Dieu, dans la plénitude de sa Transcendance et de sa Toute-Puissance ; la seconde partie est pour l’homme, qui s’adresse à son Seigneur pour s’inscrire dans une éthique qui distingue le Bien du Mal.
 Le Notre Père et La Fatiha
1.Notre Père qui êtes aux cieux
1. Au nom d’Allah: Le Tout Misérodieux, Le Tres Miséricordieux.
2. Que ton Nom soit sanctifie,
2. Louange à Allah, Seigneur des mondes
3. Que ton Règne vienne,
3. Le Tout Miséricordieux, Le très Miséricordieux,
4. Que ta Volonté soit faite au ciel Comme sur la terre
4. Le Roi du Jour du Jugement.
5. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien
5. C’est Toi que nous adorons, c’est Toi dont nous implorons le secours.
6.Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés,
6. Dirige-nous dans le chemin droit
7. Garde-nous de la Tentation, et délivre-nous du Mal.
7. le chemin de ceux que Tu as comblé de bienfaits ; non pas le chemin de ceux qui encourent Ta colère ni celui des égards !
La convergence de ces deux prières est si frappante que certains, ne pouvant nier la qualité spirituelle de la Fatiha, ont prétendu que c.est au contact des chrétiens (nazaréens), en particulier de Waraqa, cousin de son épouse Kadidja, que le Prophète Mohamed (PSL) aurait appris la prière chretienne pour l’énoncer ensuite dans ses propres termes dans la Fatiha.
De même qu’il a été suggéré que c’est au contact des Esseniens que Jésus (PSL) aurait appris l’essence de son message. Mais tout cela montre bien, au contraire, l’unicite du Message et de sa Source. Aux hommes, humblement, de le comprendre au lieu de s’épuiser à le trahir dans de vaines querelles sur la religion.
A moins que, comme savent si bien le faire les politiciens, que les guerres des religieux ne masquent tout simplement des intérêts plus prosaïques !