Le plan de sortie de crise proposé par les chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’aura rien apporté de fructueux dans le dénouement de la crise malienne. Le mouvement de contestation continue d’exiger la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Malgré les missions de médiation et le plan de sortie de crise de la CEDEAO pour trouver une issue à la crise malienne, les choses n’ont pas évolué. L’opposition avec l’Imam Mahmoud Dicko, dit non à résolution de la CEDEAO et continue de réclamer la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Une démission qui n’est pas du goût de l’organisation sous régionale. La CEDEAO a proposé la formation d’un gouvernement d’union nationale dans lequel se retrouveront les membres de l’opposition et de la société civile. Elle a même demandé la démission de certains députés dont l’élection est contestée.
Le M5-RFP, n’étant pas convaincu par ces propositions a haussé le ton. Le mardi dernier, il a laissé entendre : « Le M5-RFP, réaffirmant sa détermination à mener son combat pour sauver le Mali menacé de disparition en tant qu’État, Nation, Démocratie et République laïque, exige plus que jamais la démission de M. Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime qui portent l’entière responsabilité de cette sinistre perspective pour notre pays ». Les choses deviennent de plus en plus difficiles pour le président IBK du fait que, malgré les efforts fournis par la CEDEAO pour trouver une porte de sortie à la crise, les maliens n’ont pas changé de position. La seule chose qu’ils veulent, c’est la démission du président IBK.