Ces derniers temps, les hommes de médias sont fréquemment interpellés par les forces de l’ordre et, souvent dans des conditions qui frisent avec l’humiliation. De nombreux Guinéens pensent que ces interpellations sont une volonté manifeste de l’État guinéen de museler les journalistes.
Même si l’État quant à lui, affirme que ces agissements sont justifiés par les manquements des hommes de médias, qui ne respecteraient pas la loi régissant leur secteur.
Face à cette situation, Sidy Diallo de la SPPG (Syndicat de la presse privée de Guinée) se dit être professionnellement préoccupé par cette situation. C’est pourquoi, il invite les hommes de médias à utiliser les canaux de communication responsables, pour diffuser leurs informations.
Pour le syndicaliste, tout journaliste qui publiera des informations de quelque nature que ce soit sur Facebook, reste et demeure seul engagé juridiquement : 《Si vous relayer une informations sur votre page Facebook, cela n’engage que vous, parce que vous ne pourrez pas être protégés par la loi L002, en tant que journalistes. Facebook n’est pas considéré comme étant des organes de presse. Donc, il faut que cela soit clair! 》, a-t-il prévenu les journalistes.
Il exhorte les journalistes à la responsabilité et aussi à recouper les informations, en vue de diffuser des informations équilibrées et vérifiables : 《On est libre d’aller faire le travail d’investigation partout, mais il faut privilégier l’équilibre de l’information》, a-t-il invité pour conclure.
Aliou BAH pour JMI