Mardi 14 juillet, les Guinéens ont vécu comme une prémonition la profanation de la tombe du responsable suprême de la révolution guinéenne et premier président (1958 – 1984), Ahmed Sékou Touré et de certains de ses compagnons.
Le responsable de cet acte abominable serait un gendarme déjà mis aux arrêts par la police : « C’est un gendarme. Il a été mis aux arrêts. Sur place, on a cherché à savoir pourquoi il l’a fait, mais il dit qu’il ne parle pas. Et il a été conduit à la DPJ, mais pour l’instant, on ne sait pas le pourquoi ! », a expliqué Oyé Beavogui, jeune député du PDG-RDA, parti du président défunt.
La première raison citée pour justifier cet acte immoral et odieux, serait la démence dudit gendarme. Par ailleurs, selon les témoignages de certaines personnes présentes sur les lieux au moment des faits, l’auteur de la profanation aurait dit que « les raisons de son acte sont profondes ».
Suite à cette situation invraisemblable, le secrétaire général PDG – RDA s’est indigné : « Nous sommes tellement déçus. Je ne comprends même pas comment qualifier cet acte. C’est immoral, c’est ignoble. », condamne le secrétaire général du PDG-RDA, Oyé Béavogui qui assure poursuivre l’affaire au nom du parti afin d’apporter toute la lumière sur cet acte qui n’honore pas le pays : « Nous allons continuer à suivre les autorités pour savoir ce qu’elles vont faire ».
Pour le Président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), cet acte est l’expression de la haine : « le summum de la haine et de la honte ». Et de poursuivre que le mausolée du père de l’indépendance devrait être sécurisé, avant de formuler une prière à sa mémoire : « Le mausolée de Camayenne est un patrimoine national qui doit être sécurisé 24h/24, par les forces de sécurité nationale. Qu’Allah veille sur le Père de l’Indépendance nationale. Amen! », a posté le président du CNOSCG, Dansa Kourouma sur le mur de son compte Facebook.