Etymologiquement le nom Kamsar dérive de la tradition du mot Baga « AKOM SHARE » qui signifie : Que portes-tu sur la tête ? Cette question que le vieux BAKRANDA posa aux frères au moment où ils arrivaient ici,traduisant ainsi l’inquiétude d’un frère qui avait la charge de conserver la malle, cantine de toute la communauté Baga.
Avec le temps le mot a subi des changements pour devenir Kamshal et plus tard Kamsar. D’après Monsieur LE PRINC (édition histoire de la Guinée) Kamsar fut fondé vers 1760 par Bakranda et Thomet Camara de la famille de Kamsis (voire mission catholique Boké)
Retenons : Kamsar décrive du mot Baga « A komsaré » qui signifie que portes – tu sur la tête ? Il fut fondé par Bakranda et Thomet Camara.
Kamsar qu’on appelait Kamtshal est un village frère de Tshalgbonto (appartenant à la même famille, la même divinité suprême, mais qui sous l’influence contraignante des aléas de la nature devait se séparer de tout avec ses paramètres malgré l’unité culturelle sacrée différencier lent mais progressivement pour en faire deux sociétés ayant de tempérament différents :Africartmodern, site de l'artiste Eugenie Conde. Kamsar, Une ...
– D’un côté d’une méfiance, une sagesse à la dimension de Kamsar,
– De l’autre côté une chaleur pressante ses limites jusqu’à l’audace, violence, la révolte des pêcheurs de Tshalgbonto flottant sur l’Atlantique déchainée,
– Kamtshal au bord dans son « Pâmé éclatante de mille feux siège sacré d’une
traditionaliste encore vivante,
– Kamtshal au bord de son puits profond d’un passé profond,
– Kamtshal noyé dans la poussière de la bauxite calcinée, et au regard orienté vers
l’océan Atlantique.
Kamthal, dis- je dans la fraternité retrouvée dans l’hospitalité coutumière s’ouvre à vous parfumé par sa brise.
Kamsar de la Sous – Préfecture, Kamsar de la cité, Kamsar de l’ANAIM CBG, tant
d’articulation de considération qui s’évadent du contexte pour atteindre ses dimensions Internationales.
Kamsar est devenu le pôle d’attraction de tout le monde, Kamsar est à la demeure sacrée de plusieurs vieux qui a conduit les Bagas du Fouta vers les côtes, le siège suprême de la tradition du monde de ténèbres.

Le relief est constitué essentiellement des plaines basses, alluviales et hydro morphes, sillonnées par un réseau hydrographique et très dense, propices à la riziculture et à l’arboriculture. Le climat, de type sub-tropical est rendu moins rigoureux en raison de l’influence de la mer. Les températures varient entre 20°C et 35°C.

Les principaux habitants de la côte Guinéenne plus connue sous le nom de Basse Guinée ou Guinée Maritime sont entre Bissao au Nord – Ouest avec les Bullams et les Balantes, Freetown au Sud est les Téminés ou (timnés) et les Mandés.
On trouve successivement les Yolas, les Nalou, Landoumas, Baga, Soussou.Boke, Kamsar, Conakry - 7 days Group Tour Package | History ...

L’origine de tous ces peuples se perd dans la nuit des temps. Ce pendant il y a eu véritablement des migrations successives qui se sont produite au cours des siècles, de l’intérieure du continent vers la côte.
Il semble que les plus anciens habitants soient les Baga, Nalous et Landoumas. Ils seraient ainsi les premiers bans de l’invasion Mandingue en direction de l’Ouest bien avant l’arrivé des Soussou.
L’émigration a eu lieu entre 14ème et 18ème siècle. L’histoire nous apprend que les premiers Landoumas sont arrivés au Rio Nunez vers le 14 ème et 15 ème siècle comme leurs frères Nalou et Bagas. Ils furent dirigés par : Dorou Sarah Combassa, Faran Tamba, Kaltamba, Dandan Kobélé Kalabane et Patoff Coumbassa. Ils viennent de Médine en Arabie Saoudite.
Les Bagas, comme les Landoumas viennent du Fouta Djallon parmi eux les Bagas sitémous, Mandori ceux de Binari et de M’bottini ce sont installés dans la préfecture de Boké au Rio Nunez.
Les Nalous comme leurs frères Landoumas et Bagas venaient aussi du Fouta Djallon. Là, ils étaient installés à Nalohel actuel Timbo et Pita (sabèrè Nalo). Eux aussi ils émigrèrent au 14ème siècle au Rio Nunez.
Les Nalous seraient au Rio Nunez depuis le 14ème siècle et avant le navigant Portugais TRISTAN NUNEZ arrivé en 1442. TRISTAN Nunez avait trouvé les Nalous au bord de ce fleuve auquel son nom a été donné. La venue d’un toubab (blanc) et sa mort dans le fleuve sont connues des Nalous. Ceux – ci furent repoussés à Victoria (Kanfarandé).

Les activités socio-économiques traditionnelles sont en étroite relation avec la composition ethnique de la population. Ainsi les Bagas ont la maîtrise de la riziculture en zone mangrove et, en outre, sont d’excellents artistes (sculpture notamment), les Soussous plutôt pêcheurs, alors que les Diakhankés sont commerçants et les peuls éleveurs et commerçants.

La CRD de Kamsar compte dix (14) districts, 81secteurs et 100 villages. Elle dispose d’une administration déconcentrée et décentralisée et est dotée de la personnalité morale et d’une autonomie financière. Elle est composée d’un organe exécutif représenté par le Président de la CRD, le Vice Président, le Trésorier et d’un organe délibérant composé par l’ensemble des conseillers dénommé conseil communautaire.
Au niveau de la sous-préfecture, elle est dirigée par un sous-préfet et un sous Préfet adjoint nommés par Arrêté Ministériel. ils veuillent au bon fonctionnement de l’administration à la base et exerce la tutelle rapprochée directe de la CRD. A l’instar des autres sous-préfectures de la Guinée, celle de Kamsar a sous sa tutelle directe l’ensemble des services techniques de l’administration centrale qui sont également au service de la CRD.