L’ancien footballeur pense que l’alternance n’est pas obligatoire au pays de Eto’o. Il a donné son avis sur le débat portant sur l’alternance et la succession de gré à gré en cours au Cameroun.
Sur le plateau de Spectrum Television (STV) le 14 Juin 2020, l’ex gardien de buts a demandé aux politiques de tourner la page de l’élection présidentielle de l’année 2018. L’ancien international a conseillé : « On ne peut pas être en 2020 et toujours parler de 2018. Quand on parle de 2018 c’est pour qu’il nous aide à vivre 2020. Ce n’est pas pour y revenir ! La présidentielle est passée et maintenant on doit aller à autre chose ».
Et de rajouter : « Pour vous dire comment nous sommes imprécis quand nous utilisons les mots. Lorsqu’on est passé du président Ahidjo au président Biya, il y en a qui ont considéré cela comme une alternance aussi. Ce n’était pas une alternance et l‘alternance n’est pas obligatoire. Il faut qu’on le sache. L’alternance ça veut dire une fois chez moi, une fois à droite, une fois à gauche. Mais si le côté droit gagne toujours ce n’est pas l’alternance, c’est un changement de personne. Et personne n’oblige. Vous êtes champion parce que vous avez battu les autres. On ne vous dit pas « laissez aussi les autres gagner ». Ce n’est pas possible, il faut arrêter cette histoire ! ».
Le double champion d’Afrique des Nations trouve que le Cameroun est doté d’une constitution qui règle la question de la succession. Face au grés à grés ou autres rumeurs abordées, il a aussi ajouté qu’une éventuelle modification ne servirait qu’à l’améliorer. « S’il y a un changement dans la Constitution, il ne fera qu’apporter une évolution à quelque chose qui existait. Il y a forcément un mécanisme de la prise de pouvoir en cas de vacance qui existe. S’il y a un aménagement qui apporte une autre formule ce sera juste une autre formule ».