Le syndicat des enseignants évoluant dans les écoles privées réitèrent leur intention de boycotter la réouverture des classes, annoncée par le chef de l’État le 15 dernier.
Le syndicat des enseignants du privé avait demandé au gouvernement guinéen une assistance, ou une simple implication dans leur situation, en invitant les fondateurs d’écoles à payer leurs salaires. Malheureusement l’unique réponse qu’il avait obtenu était venue du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui disait : « La situation des écoles privées ne nous intéresse pas. Les écoles privées ne relèvent pas de nôtre département. »
Avec des élèves et parents d’élèves dubitatifs quant au respect de la distanciation sociale, et le tarif des transports qui a doublé, à quoi s’ajoute cette menace du SYNEPGUI : « Il n’y aura pas cours dans les écoles privées tant que les enseignants ne seront pas intégralement payés. Je fais allusion aux mois de mars, avril, mai et juin. Tant que les enseignants ne seront pas payés, nous n’allons pas céder », s’est voulu clair Gnouma Sory Léno, secrétaire général adjoint du SYNEPGUI.
Alors, on peut se demander si cette réouverture annoncée ne sera pas perturbée ?
Bokhidi KENDE pour JMI
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