LA DÉMOCRATIE n’a-t-elle pas pour principe régalien le dialogue ?
Comme les principes démocratiques le stipulent, un pays qui se veut démocratique, doit privilégier le dialogue entre toutes ses composantes; afin de créer un environnement politique stable, pour résoudre les problèmes auxquels les citoyens font face au quotidien. Entretenir un climat de dialogue permanent qui favorise un développement harmonieux et durable.
Ceci dit, le locataire de Sèkhoutouréya a, à l’occasion de la levée du corps de l’ambassadeur des USA, décédé suite à une crise cardiaque, a lancé un appel au dialogue à l’endroit des leaders politiques et des acteurs de la vie politique guinéenne, pour enclencher une discussion constructive en vue d’organiser des élections consensuelles.
En réaction à cette main tendue, bien que pas officielle, les leaders politiques se sont montrés catégoriques : pas question de dialoguer avec un chef d’État, en fin de mandat et surtout, qui n’a jamais respecté ses engagements pour certains et pour d’autres détracteurs d’Alpha Condé, il serait illégitime du fait de parjure donc, impossible de dialoguer avec un tel interlocuteur!
Faudrait-il continuer avec ce dialogue de sourds, au détriment de la quiétude sociale ?
De toute évidence, la Guinée, à l’instar des autres pays africains, continue à s’illustrer dans le non respect des lois et des engagements politiques, toute réalité qui à coup sur, compromet dangereusement son développement.
Analyse de Seydouba Sylla pour JMI
Professeur de français