La mort de George Floyd a donné naissance, depuis le mardi dernier, à des manifestations. Le président américain Donald Trump a opiné sur le sujet, mais cela n’a fait qu’empirer les choses. Des protestations, dont certaines violentes, ont lieu désormais à travers tout le pays dont une à Washington le vendredi dernier.
A Floride, au cours du lancement réussi d’une fusée SpaceX le samedi dernier, le président américain, Donald Trump a laissé entendre que : « Nous ne pouvons et ne devons pas permettre à un petit groupe de criminels et de vandales de détruire nos villes et de ravager nos communautés ». « Mon administration mettra fin à la violence des foules. Et nous arrêterons la guerre froide », a-t-il poursuivi.
Cette réaction du président Donald Trump est contraire à celle que beaucoup d’observateurs espéraient de lui. Dans la soirée du samedi 31 mai 2020, les violents affrontements entre militants et forces de l’ordre ont atteint la Maison Blanche et les portes des Trump Towers à New York et Chicago après que le locataire de la Maison Blanche ait empiré la situation avec des tweets menaçant de représailles « vicieuses ».
Au lieu d’unir le peuple, le président Trump a maintes fois demandé aux Etats et aux villes d’être « beaucoup plus durs » contre les manifestants. Dans la soirée du jeudi, il a publié un tweet dans lequel il déclarait qu’il « enverrait la garde nationale » pour rétablir l’ordre à Minneapolis.
Dans un article que Twitter voilé depuis un bon moment et a traité de violation des règles de la plateforme sur la glorification de la violence, Trump a qualifié les manifestants de « voyous ». Il s’est ensuite inspiré d’une citation d’un ancien chef de la police de Miami qui disait : « lorsque le pillage commence, le tournage commence ». Ces différents événements donnent la preuve que l’administration Trump est faible. De plus, ils montrent l’hypocrisie américaine face au monde s’agissant des leçons de droits de l’homme.