C’est ce que nous avons appris d’une source crédible proche du département de la communication et des médias de la Présidence de République du Congo. Le chef de l’Etat congolais a, en effet, indiqué ce 1er mai 2020, en fin d’après-midi, qu’il envoyait, dans les toutes prochaines heures, une délégation d’officiels et d’experts congolais à Madagascar avec pour mission d’acquérir d’importantes quantités de Covid-Organics, médicament à base de l’artémisia qui fait actuellement ses preuves comme traitement curatif contre le covid-19 à Madagascar. Ce pays qui ne compte aujourd’hui aucun nouveau cas de covid-19 depuis une semaine.
Cette décision a été prise par Denis SASSOU-N’GUESSO, Président de la République du Congo, à l’issue d’une séance de travail par vidéoconférence qu’il a eu avec ses homologues, Andry Rajoelina, de Madagascar et Umaro Sissoco Embaló, de la Guinée Bissau. « Nous n’avons pas de complexe…Dès que les conditions seront réunies pour que nous nous procurions une quantité suffisante (de ce remède)…, nous pourrions affréter un avion qui pourrait se rendre à Madagascar pour prendre ce traitement…, en rapport avec le président Sissoco, nous pourrions mettre au point les modalités et voir dans quelles conditions entrer rapidement en possession de ce produit, nous n’avons aucune réserve par rapport à cela, au contraire.. », a déclaré Denis Sassou-N’Guesso à ses deux homologues.
« Je tiens à féliciter le Président Andry Rajoelina pour le courage qu’il a fait montre en annonçant ce traitement découvert en Afrique… Je sais qu’en Chine, des traitements traditionnels ont été combinés à d’autres, dont celui à base de chloroquine… Nous ne devons pas avoir de complexe face à cette question. L’Afrique doit avancer avec ses réalités et ses valeurs… , voilà pourquoi, en attendant d’étudier les modalités d’acquérir ce traitement, je voudrais une fois de plus féliciter le Président… », a poursuivi le chef de l’Etat congolais.
Et, au Malgache de répondre tout en remerciant son homologue Congolais: « …C’est le moment de changer l’histoire, puisque nous allons démontrer le savoir-faire des scientifiques africains…, c’est le moment de l’éveil de l’Afrique et de la solidarité des chefs d’Etat africains… » A soutenu le Malgache avant d’ajouter : « Effectivement ce remède que nous avons concocté avec l’institut malgache des recherches appliquées créé en 1957 a fait ses preuves aujourd’hui. En réalité quand le professeur Raoult a proposé la chloroquine, nos chercheurs se sont dits que si l’on a pu soigner avec la chloroquine, nous nous avons mieux, c’est à dire l’Artémisia, qui est utilisée à 60% dans ce remède à côté d’autres plantes malgaches…, nous avons donc cherché et trouvé… » Par la suite il a tiré la conclusion selon laquelle : « Depuis que nous avons distribué ce remède à la population, nous avons, chaque jour, zéro cas depuis une semaine »… Monsieur le Président, ce n’est pas nous qui avons inventé l’histoire.., l’Artémisia était déjà utilisé pendant la guerre du Vietnam et a fait ses preuves. Il y a un bras de fer au niveau de l’OMS qui ne veut pas utiliser ce produit avec le lobbying de bi pharma… »
Les trois hommes d’Etat ont aussi évoqué le traitement à base de la Chloroquine. A ce sujet, le chef de l’Etat congolais n’est pas allé de main morte: « …Oui, je suis totalement d’accord avec vous. De toutes les façons, je suis personnellement entré en contact avec le professeur Raoul, et en ce moment, mettons en place un protocole à base de Chloroquine, associée à un antibiotique, j’attends d’ailleurs que Sanofi nous envoies des traitements à base de Chloroquine. »
Tout porte à croire que le Covid Organics, ce remède africain mis en place par les chercheurs malgaches et la Chloroquine du professeur Raoul sont en train de faire du chemin en Afrique, malgré la résistance de l’OMS et de quelques lobbies occidentaux. S’agissant du Covid-Organics, il est claire que le chef de l’Etat malgache et son homologue bissau-guinéen ont porté ce leadership et mis en place un lobbying à l’africaine, car ce remède à base d’Artémisia est déjà en train d’être adopté et vulgarisé par la plupart des chefs d’Etat des espaces UMOA et CEMAC. Voyons jusqu’où ira la résistance des pays occidentaux malgré le nombre de morts déplorés par dizaine de milliers jusqu’ici.