Comme annoncé par le décret du président de la République, le port obligataire de masques de protection a démarré samedi dernier mais, dans la cité de l’alumine, cette mesure est partiellement observée.
Par endroits les masques sont visibles et, les masques les plus usités sont les masques de fabrication locale, parce que lavable selon certains :  » C’est une question de santé publique, donc si les autorités demandent que les citoyens portent des masques, je pense qu’en bon citoyen nous devons le faire. », insiste Aboubacar Soumah, ouvrier en activité à l’usine RUSSAL.
Par contre dans certains endroits, on constate une certaine réticence de quelques citoyens qui, sans raison fondée, refusent d’observer la mesure, même s’ils disent être conscients du danger qu’ils courent et font courir à leurs concitoyens : « C‘est vrai on a demandé à ce que l’on porte, mais j’ai pas eu d’abord l’argent pour acheter mon masque. Mais je sais que c’est dangereux quand même pour moi et mes frères guinéens à l’heure là. », s’est expliqué Ansoumane Camara, taxi-maitre dans la commune urbaine de Fria.
L’autre fait surprenant est le semblant de port que font certains citoyens qui mettent leurs masques sur la tête, sur le front, au cou en lieu et place de la bouche et du nez : « C’est dommage, il faut voir comment les gens utilisent les masques ! Au lieu de se protéger, ils mettent les masques ailleurs et non couvrir leur bouche et le nez. C’est vraiment pas la peine. », a déploré Dr. Zaïnoul anesthésiste à l’hôpital RUSAL de Fria.
Du côté de la police, on nous informe que tout sera mis en œuvre pour faire respecter strictement cette mesure, car c’est une question de santé publique.
Bokhidi KENDE pour JMI
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