Ce que les sociétés pétrolières doivent savoir pour maintenir des actifs énergétiques résilients face à une pandémie mondiale
La plupart des analystes économiques et des opérateurs d’actifs énergétiques conviennent désormais que 2020 pourrait voir une croissance négative de la demande de pétrole
En cette période de baisse des prix du pétrole et de fléau du COVID-19, la plupart des analystes économiques et des opérateurs d’actifs énergétiques conviennent désormais que 2020 pourrait voir une croissance négative de la demande de pétrole à l’échelle mondiale alors que les industries ferment et que les pays du monde entier se confinent. Des impacts économiques négatifs sont également prévus pour les secteurs de l’électricité, des énergies renouvelables et des mines. Cette situation actuelle exige que les entreprises qui contrôlent et gèrent les infrastructures énergétiques critiques maintiennent leur vigilance contre les menaces de sécurité physiques, cybernétiques et technologiques alors qu’elles font face à ces événements cygne noire.

La résilience des opérations des sociétés pétrolières est essentielle à l’économie, à la sécurité et à la qualité de vie globale de tous les citoyens en Afrique et dans le monde. « Les indications et les avertissements mettent en lumière le fait que les terroristes, les acteurs étatiques hostiles, les criminels, les pirates informatiques et les vandales prévoient actuellement de profiter de notre état de chaos actuel », a déclaré C. Derek Campbell, PDG de la société américaine Energy & Natural Resource Security Inc (ENRS). « Nous continuons à soutenir de nombreuses sociétés énergétiques en Afrique pour atténuer les actions hostiles de ceux qui sont mal intentionnés. En des temps incertains comme ceux-ci, ce sont les efforts des entreprises contre les menaces inattendues qui garantissent que leurs actifs maintiennent la continuité des opérations pendant ces temps difficiles », a-t-il ajouté.

Les principales recommandations que doivent suivre les sociétés pétrolières et leurs sous-traitants pour garantir la résilience de leurs actifs et assurer la continuité de leurs opérations comprennent notamment :

  • Évaluer et passer en revue leur infrastructure de cyber sécurité par rapport à des protocoles tels que NIST-800-171, ISO27001 et les cadres de cyber sécurité CIP.
  • Surveiller les méthodes et plates-formes informatiques que leurs employés utilisent pour accéder à leurs réseaux d’entreprise lorsqu’ils travaillent à distance.
  • Via leur personnel local, impliquer les populations et communautés locales dans un rayon de 8 à 15km de leurs opérations pour mieux comprendre l’atmosphère autour de leur actif.
  • Vérifier ponctuellement leurs mesures de sécurité physiques et techniques existantes pour s’assurer qu’elles sont pleinement fonctionnelles.
  • Demander une évaluation de la sécurité pendant leur temps d’interruption opérationnelle afin de comprendre les vulnérabilités actuelles de leur actif et les niveaux de risque supposé.

« La Chambre africaine de l’énergie prend les menaces à la sécurité en Afrique très au sérieux et ces risques ne doivent pas être minimisés lorsque notre industrie fait face à ces turbulences actuelles et à l’instabilité des prix », a commenté Nj Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie. « ENRS est un partenaire clé pour nous et leurs solutions de sécurité sont ce que les propriétaires, les opérateurs, les investisseurs et les assureurs devraient mettre en œuvre pour maintenir la continuité de leurs opérations et atténuer les risques tout au long du cycle de vie opérationnel de leurs actifs. »

Source :  APO Group pour JMI