Ces derniers temps des sorties médiatiques du côté du ministère en charge de l’éducation secondaire donne l’impression que la grève dans le secteur déclenchée par le SLECG, est étouffée par les stratégies mises en place par le gouvernement, telle que la prime d’incitation.

Cependant en observant comment fonctionne les cours dans  les différents établissements, surtout à l’intérieur du pays, on comprend que beaucoup d’enseignants vont en classe par simple tactique, pour éviter que leur salaire ne soit bloqué. Ils y sont sans motivation et cela se traduit dans la pratique de classe, et les seules victimes sont les élèves.

C’est en fin observatrice du système éducatif guinéen que la FEGUIPAE (Fédération guinéenne parents d’élèves et amis de l’école), à  travers sa présidente Adama Sow, a invité le gouvernement à la résolution durable de la problématique de l’éducation en Guinée : « L’avenir de ces enfants nous incombe à tous. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que certaines écoles du pays étudient et que d’autres n’étudient pas…Notre souhait est que tous les enfants de la Guinée suivent les cours, qu’ils ne perdent pas, étant un droit, surtout que les parents s’acquittent bien de leur droit. Aussi, on souhaiterait que les enseignants à leur tour, acceptent de reprendre les cours dans l’intérêt de tous », a-t-elle invité au micro de nos confrères de mosaïqueguinée.

Peu importe les déclarations tous azimuts, seul un enseignant motivé sera capable de faire de bons résultats qui se traduiront par une meilleure éducation assurée dans le public comme dans le privé à tous les enfants du pays.

Aliou BAH pour JMI

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