La « sortie » de l’ancien ministre malien et envoyé spécial de l’OIF en Guinée, M. Tieman Hubert Coulibaly, a récemment fait grand bruit à Conakry, avant qu’ un article de Jeune Afrique, ne paraisse, dans lequel, l’intéressé assure que « l’OIF n’a jamais annoncé le retrait de son soutien au processus électoral ».
Tandis que la presse nationale s’embrasait, il faut préciser que la Commission électorale nationale indépendante ( CENI), marquait son étonnement à travers un communiqué d’expression renouvelée de sa « gratitude envers l’OIF pour sa contribution au processus électoral ». Tout en précisant au passage que l’OIF était en mission d’appui et n’était point concerné par la question du fichier électoral, qu’elle n’avait mission d’auditer.
En somme, l’Organisation a seulement fait des recommandations et demandé que: « sur les 2490 664 électeurs qui posent problème, qu’un consensus soit trouvé entre les différents camps, l’opposition, la majorité présidentielle ainsi que les autres acteurs électoraux, la CENI et la société civile »
La jubilation du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) relative ’au communiqué de l’OIF dans lequel elle appréciait les passages concernant « les insuffisances qui persistent, et qui ont été particulièrement signalées à la Commission électorale lors de la récente remise du rapport de mission…»; cette satisfaction-là, aura été de courte durée .
En politique, l’on jamais au bout des surprises.
Hussen MORY pour JMI
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