Le week-end dernier, lors de leur assemblée générale, le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah a annoncé pour ce jeudi, 09 janvier 2020, une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national, concernant le secteur de l’éducation publique.
Le motif de cette grève est de contester le résultat final du fichier de l’assainissement des enseignants présenté par le gouvernement, chose qu’il trouve truffé de ‘’ faux de cas ‘’.
A cet effet, le déclenchement de cette grève lancé par le SLECG a affecté ce jeudi certains établissements publics de la capitale guinéenne, où enseignants et élèves ont brillé de leur absence dans leurs écoles respectives.
C’est le cas du collège de Ratoma où les apprenants et enseignants ont largement boudé les classes. Interrogé par sur cette grève déclenchée par le camp Aboubacar Soumah, le principal du collège de Ratoma , Mohamed Camara a indiqué que «cette grève déclenchée par Aboubacar Soumah n’aura aucunement longue vie parce qu’elle n’a pas été mise à l’approbation de tous les enseignants de Guinée . C’est juste certains enseignants proches d’Abouabacar Soumah qui sont entrain d’intoxiquer d’autres qui ont la volonté d’assurer et de servir avec patriotisme l’éducation guinéenne qui reste et demeure un exemple dans la sous-région ».Parlant du nombre de la présence ou de l’absence des enseignants de son établissement , notre interlocuteur a laissé entendre que « dans mon collège , sur 18 enseignants , il n’y a eu que 3 qui ont répondu en situation de classes , le autres ont préféré suivre sur le mot d’ordre de grève déclenchée par Aboubacar Soumah. A mon tour, moi, je ne ferai que remonter l’information à qui de droit , afin que dans les jours qui suivent, les déserteurs soient sanctionnés comme il le faut ».