Abou Bakr Al-Baghdadi, Chef de l’organisation terroriste DAESH s’est suicidé, dans la nuit du 26 au 27 octobre 2019, lors d’une opération de l’armée américaine dans le Nord-Ouest de la Syrie telle a été l’annonce faite, le 27 octobre 2019, par le Président américain Donald Trump.
L’opération héliportée des forces américaines en Syrie près de Barisha, dans la région d’Idleb, frontalière de la Turquie, a été un franc succès et a été la plus importante ciblant un haut responsable terroriste jihadiste et ce, depuis la mort, le 02 mai 2011, d’Oussama Ben Laden, le Chef d’Al Qaïda, tué par les forces spéciales américaines à Abbotabad au Pakistan.
Abou Bakr Al-Baghdadi, le responsable de nombreux actes terroristes sanglants à travers le monde, a activé, dans un geste de lâcheté, sa veste chargée d’explosifs pour se suicider au moment même où les commandos américains se rapprochaient de sa planque.
Le suicide d’Abou Bakr Al-Baghdadi, ex-calife de la terreur, et celui de deux de ses épouses sont incompatibles avec les préceptes même du Saint Coran qui l’interdit formellement. Ce qui prouve qu’il n’y connaissait rien en les préceptes de l’Islam qu’il détournait par pure intérêt et de manière criminelle.
Parmi les premières réactions on notera celles des membres des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), des Kurdes appuyés désormais par l’armée syrienne, qui ont évoqué une victoire historique.
S’agissant de l’après Abou Bakr Al-Baghdadi, il va sans dire que DAESH va devoir se trouver rapidement un nouveau leader du fait que l’Etat Islamique se prétend être un califat et que ce nouveau calife devra donner des informations sur sa personne pour que les différentes branches de l’État Islamique lui prêtent allégeance.
La mort de ce terroriste, lâche et sanguinaire, que fut Ibrahim Awad Ibrahim Al-Badri, dit Abou Bakr Al-Baghdadi, est une grande victoire du monde libre qui veut le respect de toutes les religions, des libertés et des Droits Humains sans aucune distinction de race ou de couleur.
A rappeler que cet Abou Bakr Al-Baghdadi avait reconnu, le 30 octobre 2016, l’allégeance du groupe terroriste « Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) » dirigé par le polisarien Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, un terroriste à la solde du régime algérien.
FARID MNEBHI pour JMI