Notre bureau en Guinée suit les manifestations qui ont débuté dans le pays le 14 octobre et s’est entretenu avec les autorités, notamment sur des informations selon lesquelles au moins neuf personnes auraient trouvé la mort et des dizaines d’autres auraient été blessées au cours des manifestations de la semaine dernière.

Se conformer aux normes internationales relatives à l’usage de la force lors du maintien de l’ordre lors de manifestations. Le Bureau a également suivi les cas de dirigeants du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) arrêtés le 12 octobre en lien avec la manifestation.

Nous sommes encouragés par l’annonce par le gouvernement d’une enquête sur les meurtres et les allégations de recours excessif à la force. Nous les appelons à veiller à ce que les enquêtes soient rapides, approfondies, impartiales et menées de manière à rendre justice aux victimes de violations des droits de l’homme et d’abus.Résultat de recherche d'images pour "drapeau flottant onu"

Nous sommes également préoccupés par le grand nombre de détentions et appelons à la libération immédiate de toutes les personnes détenues pour avoir exercé leur droit à la liberté de réunion et d’expression pacifiques. Nous rappelons aux autorités que personne ne devrait être condamné pour avoir exercé son droit de promouvoir une participation inclusive aux affaires publiques et à la liberté d’expression.

La manifestation de masse qui a eu lieu hier à Conakry aurait eu lieu pacifiquement sans que les autorités aient eu recours à la force. Nous appelons le gouvernement à permettre un dialogue inclusif et constructif, afin de garantir que le droit de participation politique, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’expression soient pleinement respectés et protégés. Nous appelons également tous les Guinéens à revendiquer leurs droits sans recourir à la violence.

Notre bureau en Guinée poursuivra son engagement auprès des autorités, des dirigeants politiques et des organisations de la société civile afin d’aider à prévenir et à résoudre les problèmes litigieux par le biais d’une approche fondée sur les droits de l’homme.

 

NATIONS UNIES

(Traduction non officielle)