Miniature de pièce jointe
2 pièces jointes (150 Ko)
Télécharger tout
Tout enregistrer dans OneDrive

En marge de sa visite de travail au Canada, Brice Dimitri Bayendissa, Député et membre de la commission affaires étrangères et coopération de l’Assemblée Nationale du Congo, dans le cadre d’une dipolomatie parlementaire, a eu des entretiens, ce mercredi 16 octobre 2019, avec Jacques Chagnon, président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Les deux hommes ont discuté des perspectives d’une coopération entre les parlements congolais et québécois.

La rencontre, qui a eu lieu à Montréal, a été l’occasion pour le député Brice Dimitri Bayendissa de présenter le parlement congolais, qui est, selon ses propos, bicaméral, c’est-à-dire qu’il est composé du sénat, comme chambre haute et de l’assemblée nationale, comme chambre basse. Sur cette base, les deux hommes d’Etat ont planché sur qu’ils ont appelé la coopération parlementaire.

Du haut de son expérience et son expertise, en tant que parlementaire depuis 1985, à l’assemblée nationale québécoise, Jacques Chagnon a promis à Brice Dimitri Bayendissa, de faire le déplacement de Brazzaville, en compagnie d’autres parlementaires de sa ville, pour partager, échanger et discuter avec les députés et sénateurs de la République du Congo. Ceci pourrait apporter une plus-value aux parlementaires congolais dans l’exercice de leur mission d’élus nationaux et dans le contrôle de l’action de l’exécutif.

A son interlocuteur, qui est Brice Dimitri Bayendissa, avec qui il échange pour la deuxième fois après 2018, Jacques Chagnon a promis mettre son énergie à la disposition du parlement congolais, afin que députés et sénateurs puissent bénéficier des stages et formations de renforcements de capacités auprès de l’Assemblée nationale de Québec.

Engagé en politique depuis 1975 et diplômé en science politique, Jacques Chagnon a rassuré son hôte, Brice Dimitri Bayendissa de sa disponibilité à mettre à la disposition des parlementaires et décideurs congolais des rudiments indispensables à la conduite de la politique du président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso. C’est ainsi qu’il a annoncé son investissement à l’organisation d’un forum, à Brazzaville, avec les parlementaires et autres décideurs sur le renforcement de la gouvernance démocratique, sur les mécanismes pouvant contribuer à la réalisation des objectifs du développement durable et l’agenda 2063 des Nations Unies.

 Un mot sur Jacques Chagnon

Miniature de pièce jointe

Né à Montréal, le 28 août 1952, fils de Paul-Henri Chagnon, réalisateur à Radio-Canada, et de Madeleine Dion, aide bibliothécaire, après des études en science politique (administration publique) et en droit,  Jacques Chagnon est élu commissaire à la Commission scolaire Saint-Exupéry en 1975, fut membre du Conseil des commissaires de la commission régionale de Chambly en 1975 et membre du comité exécutif de la Commission scolaire Saint-Exupéry de 1976 à 1978. À la Commission scolaire régionale de Chambly, il fut membre du comité exécutif en 1978, responsable du comité des affaires administratives de 1978 à 1981, vice-président de 1979 à 1981 et président de 1981 à 1985. Président général de la Fédération des commissions scolaires catholiques du Québec de 1982 à 1985.

Nanti d’une telle expérience, il est élu député du Parti libéral dans Saint-Louis en 1985 et en 1989. Réélu dans la nouvelle circonscription de Westmount–Saint-Louis en 1994, en 1998, en 2003, en 2007, en 2008, en 2012 et en 2014. Adjoint parlementaire au ministre délégué à l’Administration du 5 février 1986 au 9 août 1989. Adjoint parlementaire au ministre délégué à l’Administration et à la Fonction publique du 29 novembre 1989 au 25 janvier 1994.

Jacques Chagnon a été ministre de l’Éducation et ministre responsable de la Charte de la langue française dans le cabinet de Daniel Johnson fils, du 11 janvier au 26 septembre 1994, président du caucus de l’opposition officielle d’août 1996 au 12 mars 2003, vice-président de la Commission du budget et de l’administration d’octobre 1994 à avril 1997, président de la Commission de l’administration publique du 10 avril 1997 au 28 octobre 1998. Il accéda, par la suite, aux fonctions de Ministre de la Sécurité publique dans le cabinet de Jean Charest du 29 avril 2003 au 18 février 2005. Deuxième vice-président de l’Assemblée nationale du 8 mai 2007 au 4 avril 2011. Il a participé à de nombreuses délégations, comme celle de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Depuis le 5 avril 2011, il exerce la fonction de président de l’Assemblée nationale. Agé de 67 ans, Jacques Chagnon s’apprête à prendre sa retraite parlementaire. Mais avant, il entend partager son expérience avec les parlementaires congolais.

MIATOLOKA Boryce Agapyth pour JMI

Correspondant particulier de JMIau Congo

JMI Copyright © JustinMorel.Info