Thieman Koulibaly, Envoyé spécial de la secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour la Guinée, vient d’annoncer lors d’une conférence de presse tenue hier lundi, à la Maison de presse à Kipé, que la date du 28 décembre prévue pour les élections législatives n’est pas tenable.
A cet effet, joints ce mardi, 22 octobre 2019, par un reporter de justinmorel.info , sur ce sujet, l’ex-directeur des opérations de la CENI, Etienne Soropogui et le président du CNOSCG, Dr Dansa Kourouma, tous deux ont donné leurs points de vue, sur ce report brusque de la date des élections législatives par l’OIF.
Dans son analyse, l’ex-directeur des opérations de la CENI, Etienne Soropogui a déclaré que «tout le monde savait que ce calendrier était une farce et que les choix techniques opérés étaient tout sauf professionnels».
Et d’ajouter : « «Nous savions aussi et nous l’avions dénoncé en son temps, que la date proposée l’a été pour faire plaisir au président de la République…Tout cela est de nature à porter un coup à la nécessaire confiance que la CENI, en tant qu’organisme de gestion des élections doit construire entre elle et les principaux acteurs du processus électoral », a dit Etienne Soropogui.
Quant au président du CNOSCG Dr Dansa Kourouma, il pense qu’il ne revenait pas à l’OIF d’annoncer ce report. La CENI, en toute responsabilité, devrait pouvoir dire aux Guinéens qu’après avoir analysé les aspects techniques, la date du 28 n’était pas tenable.
Ajoutant que : «Mais si c’est annoncé par une institution internationale, ça met en doute la capacité de la CENI à pouvoir organiser les élections à bonne date. Donc moi je crois qu’il y a un ensemble de problèmes techniques qui ont été évoqués qui étaient liés un peu à la compatibilité des kits pour l’enrôlement des électeurs ».
Propos recueillis par Léon KOLIE pour JMI
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