Dans son intervention, le porte-parole de ladite union Me. Oumar Aïssata Camara, a indiqué que c’est à la suite d’une trahison qu’ils ont constaté de la part des responsables du projet Souapeti, après avoir passé un accord oral dont le contenu était de ne plus communiquer dans les médias, de partir sensibiliser leurs parents pour qu’ils soient désormais rassurés que tout ira bien, qu’on ne va plus les surprendre dans le processus de déguerpissement.
« Et on a appris sur le terrain que le projet veut que coûte que coûte que les populations quittent les lieux le lendemain même du jour de la fête de tabaski, le 12 août 2019. Alors, on n’a pas pu comprendre cela, sachant que l’accord a été passé entre eux et nous, on a voulu qu’ils nous donnent des explications, ou alors qu’ils continuent à patienter. Mais malheureusement, on n’a vu qu’ils s’engagent dans leur logique qui, est d’aller à tout prix au déguerpissement de nos populations riveraines du fleuve Konkouré) ».
S’agissant des intimidations, le conférencier a signalé qu’à Konkouré, le sous-préfet M. Amadou Sadjo Diallo, a qualifié un jeune réclamant ses droits de « chien », de « mal éduqué » parce que, tout simplement ce jeune a dit qu’ils avaient déjà des « infrastructures pareilles »
Le jeune pense que ce que « le projet est en train de faire n’est pas du tout de qualité, et que tout le monde est témoin ». Ensuite le représentant du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a dit que qu’il faut que les gens déguerpissent les lieux le lendemain de la fête de Tabaski.
Parlant de la date limite de déguerpissement des lieux, prévue pour le jeudi 22 aout 2019, Me. Aïssata Camara, a laissé entendre qu’ils ne sont pas prêts à quitter les lieux, dans la mesure où les gens ne seront pas rétablis dans leurs droits.
Oumar KEITA pour JMI
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