Me Hamidou Barry a déclaré que « je suis consterné et meurtri de voir ce gouvernement actuel se refusant de prioriser dans son programme le procès des victimes des massacres du 28 septembre. Je ne sais quoi dire ».
Selon notre interlocuteur , « si les enquêtes ont été clôturées le 25 juin 2019, par un arrêt de la Cour Suprême qui, a considéré les crimes commis du 28 septembre 2009 comme étant des crimes ordinaires, alors que ce sont des crimes contre l’humanité, il est important de relever que beaucoup de victimes sont décédées et continuent de mourir sans aucune assistance médicale » .
A son avis : « il faut aussi ajouter à ce douloureux constat, la situation des femmes répudiées par leur mari et celles atteintes du VIH/SIDA, suite aux viols dont elles ont été victimes, les enfants orphelins désolidarisés, sans oublier les innombrables victimes désœuvrées ne disposant pas de ressources financières afin de satisfaire leurs besoins fondamentaux ».
A rappeler que selon les Nations unies, les massacres du 28 septembre 2009, ont fait plus de 150 personnes et environ 100 femmes violées à ciel ouvert par des hommes en tenue .
Léon KOLIE pour JMI
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