Au cours de cette rencontre, le président de ladite coalition El hadj Mamady Keïta, a rappelé que suite au décès en décembre 2008, de feu général Lansana Conté, un groupe d’officiers et de sous-officiers s’empara du pouvoir. « Il s’en suivit la mise en place du Conseil National de la Transition (CNT) dont la CONASOC fut membre. Ce conseil National de la Transition a eu pour mission, la mise en place d’une Constitution qui a été promulguée par ordonnance du président de la transition ».
El hadj Mamady Keïta a indiqué que, compte tenu du doute de la classe politique à l’époque, pour éviter que la junte ne confisque le pouvoir, la CONASOC s’est engagée dans le processus électoral, sans se donner le temps de soumettre cette Constitution au référendum, pour permettre au peuple de se prononcer.
« Ce qui n’a pas donné l’occasion au peuple de Guinée de relever des insuffisances de la constitution en vigueur : Les insuffisances de la Constitution du 07 mai 2010 sont-elles, qu’elle ne s’adapte plus à l’évolution sociopolitique et économique de notre pays ? Pour illustration, dans le titre XIX (19) de ladite constitution intitulée ‘’des dispositions transitoires’’ est devenu caduque. Ce titre composé de 8 articles avec les termes, comme CNT, par intérim ».
Pour terminer, El hadj Keïta a souligné que la CONASOC et alliés dans leur vocation de promouvoir l’unité nationale, la culture de la paix, de la tolérance et la non-violence, de contribuer au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit, de s’investir dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits, suivent et observent le débat sur le projet de la nouvelle Constitution depuis un certain temps. C’est pourquoi :« Après consultation aussi bien des personnes ressources que, ses démembrements, se déclarent favorables à l’adoption d’une nouvelle Constitution en Guinée, pour résoudre les insuffisances de l’évolution sociopolitique du pays ».
Oumar Kéïta pour JMI
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