La CAN 2025 se profile à un  horizon, qui semble lointain, alors qu’il n’en est rien. Le temps qui ne nous attend pas passe inexorablement. Même si la volonté politique est bien manifeste par les actes,  qui ont été posés cette année, l’opinion publique demeure toujours sceptique. 

Les actes dont il est  question, il s’agit du décret 067 du 25 février 2019 portant création, organisation, attribution et composition du Comité national d’organisation de la CAN 2025, en abrégé COCAN 2025, et de l’arrêté du 5 avril du Premier ministre nommant les membres de ce COCAN. Et depuis silence radio !

A cinq ans de cette nouvelle échéance, puisque un glissement est intervenu dans le calendrier du déroulement des trois prochaines éditions de la CAN senior, nous avons désormais une rallonge, qu’il serait vraiment judicieux de mettre à profit. Parmi les trois pays concernés par ce calendrier, nous sommes les bons derniers en terme de réalisation des infrastructures exigées par le cahier de charge de la CAF.

Nous n’insisterons pas sur le cas du Cameroun, qui est presque prêt pour recevoir la compétition en 2021. Cette semaine, nous allons évoquer le cas de la Côte d’Ivoire, pays hôte de l’épreuve en 2023, deux ans avant nous.  Deux ans après la désignation par la CAF le 20 septembre 2014,  des pays hôtes des trois prochaines éditions des phases finales de la CAN senior, la Côte d’Ivoire a ouvert les divers chantiers devant lui permettre d’organiser l’édition de 2023.

Ainsi, le 18 mai dernier à Korhogo, un des sites retenus pour la compétition, les travaux des infrastructures ont été lancés. Ces infrastructures se composeront essentiellement d’un stade de football de 20 000 places entièrement couvert et respectant les normes de la Confédération africaine de football (CAF), de quatre terrains d’entraînement, d’un hôtel et d’une cité de 50 villas.

A Abidjan, le chantier du stade olympique de soixante mille places avance conformément au planning élaboré. Lui et tous les autres chantiers ouverts sur les différents sites seront livrés au plus tard le 31 décembre 2020. Cette arène sportive d’une valeur de 67, 5 milliards de CFA est un don de la République Populaire de Chine.

De ce qui précède, il nous revient d’engager sans tarder les préparatifs proprement dits. Le Comité de pilotage meublé deux mois après sa mise en place est désormais face à ses responsabilités. Il lui importe de rassurer l’opinion publique, que nous tiendrons les délais prescrits par le cahier de charges de la CAF.

 

Thierno Saïdou DIAKITE pour JMI

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