Présentant la société aux visiteurs son président directeur général, est revenu sur la volonté de l’outil économique placé sous sa tutelle de servir l’économie congolaise : « C’est pourquoi nous offrons plusieurs opportunités pour cette coopération », a-t-il précisé, tout en rappelant le mobile de cette visite : « Nous sommes venus dans cette chaine de télécom, c’est pour promouvoir la coopération entre la République Populaire de Chine et la République du Congo. » A dit le PDG de CCSI.
A la vérité au cours de ces échanges entre les parties, il aura été question de faire partager à la partie congolaise le savoir-faire et l’expérience de cette société ainsi que sa détermination d’accompagner l’économie du Congo et de présenter l’ambition du Congo de s’arrimer au développement de l’économie numérique.
C’est ainsi, conduisant la délégation congolaise, Léon Juste Ibombo a rappelé le niveau actuel de la coopération sino-congolaise. Pour lui « la coopération entre le Congo et la Chine a été élevée, grâce à la volonté des deux chefs d’Etat (Denis Sassou-N’Guesso et Xi-Jinping) au rang de partenariat stratégique global. »
C’est pour autant dire que le Congo a besoin de travailler avec les entreprises chinoises, notamment celles qui ont l’expertise dans le secteur des télécommunications et de l’économie numérique. A son tour, le gouvernement congolais a le devoir de faciliter cette coopération « gagnant-gagnant. »
Et dans le cadre de cette coopération, CCSI va déployer son savoir-faire pour interconnecter le Congo au Cameroun et à la RCA. « Nous sommes venus en Chine visiter cette entreprise qui a répondu favorablement à un appel d’offre international pour construire deux réseaux d’infrastructures large bande. » A fait observer le ministre Ibombo, tout en se disant « rassurer et fortifier » sur les compétences de cette société pour accompagner le Congo dans la construction des infrastructures à fibre optique et la matérialisation de l’ambition du président Denis Sassou-N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique.
Ainsi, cette société chinoise, avec une autre société chinoise (Huawei), qui s’occupera de la partie fourniture d’équipement, va s’employer d’exécuter la 2ème phase du projet Central Africa Backbone (CAB), qui consiste a interconnecter trois pays de la CEMAC, à savoir le Congo, le Cameroun et la RCA ; une manière d’assurer l’intégration régionale numérique.
Financée par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le gouvernement congolais, la 2ème phase du projet CAB prévoit, également, la construction du DATA CENTER national ou centre des données, d’une technopole ; la mise en place d’un certain nombre d’applications et services des TIC, l’appui institutionnel, entre autres à l’autorité de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), à l’Institut national des aveugles du Congo (INAC), à l’institut des jeunes sourds du Congo et à l’Université Marien Ngouabi.
En rappel, c’est en juin 2018, que le Congo par le biais du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique procédait au lancement de deux appels d’offres internationaux. Des appels d’offres qui ont suscité l’engouement des sociétés dans la soumission. Puisqu’à leur ouverture, le jeudi 30 août 2018, à Brazzaville, plus de 17 sociétés avaient soumissionné.
Miatoloka Boryce AGAPYTH pour JMI
Correspondant particulier de JMI au Congo
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