Déjà le 10 Février dernier, le stade de Yirimadio était envahi par les adeptes du guide religieux. A travers une vidéo de son chargé de communication, Mahmoud Dicko annonçait ce meeting de tous les dangers.

Juste après la prière du vendredi, la foule a convergé vers la place de l’indépendance. L’imam et les marcheurs ont dénoncé les drames communautaires d’Ogossagou. Un appel a été lancé au peuple pour qu’il arrête ses activités et rallie capitale malienne. C’est bien ce qui a été fait par plusieurs de ses compatriotes venues des régions.

Mahmoud Dicko entend « cloué » le Chef de l’État IBK au pilori, car il estime que la situation délicate du moment est fruit de sa mauvaise gouvernance. Celui qui préside le Haut Conseil Islamique déplore que ce dernier n’a pas pris en compte ses alertes, d’où les récents drames communautaires d’Ogassagou à l’endroit des peuhls.

Enfin, la foule a demandé le départ des forces étrangères dont la MINUSMA. Indiquant que désormais la rue donnera la voie jusqu’à satisfaction de ses revendications dont la démission du PM Boubeye Maiga, les vendredi seront mis à profit pour répéter les sorties populaires.

Le monde présent n’avait pas eu pareil record même lors des manifestations des années 90, qui feront tomber le régime dictatorial d’alors.

Le pouvoir d’IBK est donc prévenu et se doit d’agir pour apaiser les tensions.

Idrissa KEITA pour JMI

Correspondant particulier de JMI au Mali

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