Denis Sassou-N’Guesso déploie une intense activité agropastorale non loin d’Oyo. Une activité qui annonce des bonnes perspectives. Pour s’en rendre compte, le président de la République qui séjourne à Oyo depuis quelques jours, a visité ses ranches, ce mardi 12 mars 2019. 

Du ranch d’Opokania à l’abattoir de Mbobo, en passant par le ranch d’Olenga, en compagnie de ses invités, Denis Sassou N’Guesso a fait un constat : tout se met en place pour la commercialisation à grande échelle des produits de l’élevage et leurs dérivés.

Au ranch Kila, situé au village Opokania, où a débuté la visite, la multiplication, la gestion et l’exploitation du bétail se font selon les règles de l’art. D’où, la croissance avérée du nombre de bêtes composant ce troupeau sur ce site. L’estimation donnée sur les lieux est d’environ 10.600 têtes de bœufs. Ce qui augure des perspectives heureuses pour l’agro-industrie.

Denis Sassou-N’Guesso et ses hôtes ont par la suite mis le cap sur le site des autruches, situé dans le même village Opokania. Après avoir suivi le point sur la situation des autruches, le président de la République a conduit sa délégation au ranch des vaches laitières. Ici, on dénombre environ 400 vaches dont 111 sont en activités de production du lait naturel. Le traitement de ce lait se fait au niveau du Le lait de l’Alima, une fabrique de lait installée à Edou, à quelques encablures de la ville d’Oyo.

Selon les informations, les 111 vaches produisent par jour, 1540 litres de lait. L’augmentation annoncée des vaches laitières favorisera également l’augmentation de la production du lait, dans l’optique d’une commercialisation à grande échelle. Près de 300 vaches sont en attente de produire.

Il y a environ trois mois, le président Denis Sassou-N’Guesso inaugurait l’abattoir moderne au village Mbobo. Sa présence ce mardi, 12 mars avait valeur de contrôle. Il a ainsi pu observer que tous les compartiments de la structure, de l’abattage à l’emballage, en passant par le découpage de la viande en diverses parties et la conservation, fonctionnent normalement.

Il se dégage au niveau de cet abattoir, l’ambition d’une commercialisation extensive de la viande de bœuf, à travers tout le pays et même au-delà des frontières nationales. Au niveau de l’abattoir, la viande est soit hachée, soit conservée dans un emballage, soit encore transformée en saucisse.

Cet abattoir moderne, le premier du genre au Congo additionné aux différents ranchs où se reproduisent bœufs et vaches, constitue à n’en point douter, une chaine de production industrielle diversifiée de la viande de bœuf qui s’inscrit, à coup sûr, dans l’optique de la diversification de l’économie congolaise. En même temps qu’elle devra contribuer à garantir la sécurité alimentaire.

La visite du président Denis Sassou-N’Guesso sur ces sites vise également à motiver les techniciens qui ressentent, chaque fois, ce besoin.

MIATOLOKA Boryce Agapyth

Correspondant particulier de JMI au Congo

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