Après le passage médiatique la semaine dernière du ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba, qui a dévoilé devant les hommes de médias les efforts dynamiques consentis par son département, dans le cadre du développement du secteur minier pendant les dernières années. C’était au tour ce lundi, 28 janvier 2019, dans un réceptif hôtelier de la place, de la ministre de l’Agriculture, Mariam Camara de se prêter à cet exercice gouvernemental exigé par le président Condé, pour montrer aux journalistes et à l’opinion nationale et internationale, les progrès réalisés par le domaine de l’Agriculture.
Dans sa communication, la ministre de l’Agriculture , Mariam Camara a indiqué que le Gouvernement guinéen a placé le secteur de l’agriculture au centre de ses priorités de développement afin d’atteindre ses objectifs de sécurité alimentaire et de transformation économique du pays.Car dit-elle, « Ce choix tient en grande partie aux potentialités naturelles dont dispose le pays, mais aussi au caractère fortement inclusif du secteur agricole ».
C’est pourquoi la Ministre a tenu tout d’abord à rappeler que « depuis 2011, le Chef de l’Etat, s’est investi dans le soutien à l’agriculture à travers des initiatives à la suite de sa première rencontre avec le monde paysan à la case de Bellevue dont l’objectif visé était d’assurer en priorité l’autosuffisance alimentaire des populations, en riz, de diversifier les productions vivrières et de promouvoir les cultures d’exportation »
Selon elle , cette volonté du Président Alpha Condé se traduit sur la base d’un programme volontariste d’appui directe aux producteurs afin de traduire en actions concrètes cet engagement politique de la plus haute autorité de l’Etat. « Ainsi, dans cette démarche le Gouvernement a confirmé le choix du secteur agricole comme moteur de la croissance économique de la Guinée ».
« Cela s’est traduit par l’élaboration des documents de politique notamment , le Plan National de Développement Economique et Social 2016-2020 (PNDES), la Politique Nationale de Développement Agricole (PNDA), le Plan National d’Investissement Agricole, de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN 2018-2025), le Programme Accéléré de Sécurité Alimentaire Nutritionnelle et de Développement Agricole Durable (PASANDAD 2016-2020) et la Loi d’Orientation Agricole (LOA), en tant qu’instrument législatif et de plaidoyer pour le secteur agricole », a lancé la ministre de l’Agriculture ..
Poursuivant , la ministre Mariama Camara a mis un accent particulier sur les efforts sur le plan institutionnel depuis 2011, qui a permis à la mission d’appui du Ministère de l’Agriculture au monde rural a été renforcée à travers l’érection des structures de recherche, de vulgarisation-conseil et de statistiques agricoles en Etablissements Publics à caractère administratif, dotés d’une autonomie de gestion afin de remplir efficacement et durablement leur mandat en faveur des producteurs.
« De même, le renforcement des capacités humaines et matérielles a permis d’améliorer de façon significative l’appui conseil aux producteurs sur l’ensemble du territoire National », précise-t-elle.
Elle a ensuite noté qu’à travers les efforts consentis par le Président de la République Alpha Condé, l’ANPROCA est passée d’un encadrement de 70.800 ménages en 2011 à 115.800 ménages en 2018, soit un accroissement de 63.5%.
« Le ratio moyen d’encadrement est passé de 200 à 150 ménages par Conseiller Agricole ce qui permet d’améliorer l’efficacité du conseil agricole », a signalé Mariama Camara devant la presse.
Sur la même lancée, la ministre de l’Agriculture a également mentionna que ‘’ANPROCA’’ a également participé efficacement à la mise en œuvre des actions agricoles des initiatives présidentielles dans l’identification des bénéficiaires, la distribution des semences et plants, l’appui-conseil pour la mise en place et l’entretien des plantations.
«En matière d’approvisionnement en intrants, le Gouvernement, a mis à la disposition des producteurs des engrais destinés à toutes les filières agricoles, à travers le fonds de soutien à la campagne. L’approvisionnement en engrais a connu une évolution significative, elle est passée de 2.000 tonnes par an jusqu’en 2010 à 100.000 tonnes en 2018 », a conclu la ministre Mariam Camara.
Léon KOLIE pour JMI