La grande salle du ministère de l’Economie et des Finances a servi de cadre ce jeudi, au ministre dudit département, en vue de procéder à la signature d’un accord de financement avec le Représentant du groupe de la Banque mondiale en Guinée relatif à la mobilité et de connectivité rurale.
Selon le document de presse, cette importante signature qui intervient près de deux ans après la réunion du groupe consultatif sur le PNDES à Paris, a connu la présence des ministres en charge du Plan et du Développement Economique, de celui des Travaux Publics et celle de l’Agriculture.
Ce projet de transport financé à hauteur de 40 millions de dollars en termes de don de l’Association International pour le Développement ‘’IDA’’, illustre clairement la qualité du partenariat et de la coopération entre le Groupe de la Banque mondiale et le Gouvernement guinéen.
Dans son intervention, le Représentant du Groupe de la Banque mondiale en Guinée, Rachidi Radji a indiqué que le nouveau cadre stratégique de partenariat entre son institution et la Guinée met l’accent sur trois piliers dont celui lié au renforcement de la productivité agricole et la croissance économique.
Selon Rachidi Radji, le projet de mobilité et de connectivité rurale contribuera à la réalisation de cet objectif stratégique en améliorant et en soutenant l’accès routier de la population rurale aux marchés et au service de base en Guinée.
De son coté, le ministre de l’économie et des Finances, Mamadi Camara a clairement précisé qu’en Guinée la mise en place d’un réseau dense d’infrastructures de transport en milieu rural, respectant les aspects environnementaux et sociaux, concourt à la réduction de la pauvreté et à l’atteinte des objectifs de développement durable.
« Le Plan National de Développement Economique et Social 2016-2020 s’inscrit parfaitement dans cette vision, et couvre les préfectures de Coyah, Dubréka, Boké, Dalaba, Pita et Labé pour un linéaire de 800 Km de pistes rurales », a expliqué le ministre Mamadi Camara.
Le ministre de l’Economie et des Finances a dit que l’exécution des travaux se fera sur 5 ans et aura à terme trois impacts majeurs à savoir : l’amélioration d’une part, du réseau de pistes rurales reliant les villages entre eux et d’autre part, des routes préfectorales reliant les communes rurales avec le reste des zones économiques de production agricole.
« L’assurance de l’entretien des infrastructures de transport rural par les populations et le renforcement des capacités de l’administration centrale et déconcentrée à travers la direction nationale du génie rural du ministère de l’Agriculture et la direction nationale des routes préfectorales et communautaires du ministère des Travaux Publics », a conclu le ministre Mamady Camara .
Karifa KEITA pour JMI