Comme toute attente , enfin l’accord de sortie de crise entre le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a été signé ce jeudi, 10 janvier 2018, dans l’enceinte du palais du peuple en présence de bon nombre d’enseignants grévistes.
Dans une allocution, l’inspecteur général du travail, Alia Camara a déclaré au nom du gouvernement qu’il reste conscient des perturbations des cours enregistrées dans le déroulement normal des cours depuis l’ouverture des classes.
Voici l’essentiel de ce protocole d’accord rendu public ce jeudi soir:
- Le gouvernement accepte de dégeler le salaire des enseignants qui ont suivi le mot d’ordre de grève avec le SLECG,
- Il entend mettre en place, à compter du lundi 21 janvier 2019, une commission mixte en vue de procéder à l’assainissement du fichier des fonctionnaires enseignants.
- Les économies réalisées après cet assainissement seront affectées sur le salaire de base des enseignants.
- Les modalités de répartition seront définies en commun accord avec les acteurs concernés.
- Le gouvernement s’engage à mettre à la disposition de cette commission les ressources nécessaires pour la réalisation de cette opération.
- Le gouvernement accepte de rétablir à leurs postes les enseignants mutés ou démis de leurs fonctions pour fait de grève et d’engager à la fonction publique 10 homologues en service à l’université de Kindia.
- Le gouvernement a annoncé avoir initié, dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des enseignants, un vaste programme de construction de logements sociaux dont la priorité sera donnée aux enseignants.
- Il promet de poursuivre le paiement des 40% d’augmentation de salaire accordée aux enseignants ayant fait valoir leurs droits à la retrait au 31 décembre 2017.
- Les deux parties se sont entendues sur la en place d’un comité mixte de suivi et évaluation dudit accord, tout en précisant que nul ne sera sanctionné ou poursuivi pour fait de grève.
- Le SLECG s’engage à organiser des cours de rattrapage à tous les niveaux pour combler le retard accusé pendant la grève.