Pendant que des pays qui se sont vus retirer l’organisation de la coupe d’Afrique des nations (CAN), pour cause de décalage dû aux retards accusés dans les préparatifs pour la CAN 2019 au Cameroun, continuent de s’indigner, la Guinée dont la situation était jusque-là incertaine, s’en tire plutôt à bon compte…
Il faut dire que les visites des président de la FIFA et de la CAF, ce week-end à Conakry, ont permis aux uns et aux autres d’être plus pragmatiques.
Après des séries de rencontres avec les autorités guinéennes, notamment le président de la fédération guinéenne de football, Antonio Souaré et le président de la République Alpha Condé, Gianni Infantino, président de la FIFA et Ahmad Ahmad, président de la CAF se disent satisfaits de leur séjour.
Pour le président de la CAF qui a vécu un baptême de feu mouvementé à la tête de l’instance africaine du football, il est parvenu à sauver les meubles , avec la diplomatie directe : « Paul Biya a accepté la CAN 2021, et aujourd’hui Alpha Condé a accepté 2025 pour qu’elle soit organisée en Guinée», a-t-il révélé à la presse de dimanche à l’issue de son ballet diplomatique.
Du côté de la FIFA, la visite du président Gianni Infantino, s’inscrivait quant à elle, plutôt dans le souci du développement du football guinéen et pour s’enquérir des efforts menés par la Fédération guinéenne de football. Après des visites de terrain, notamment au centre de formation de Yorokoguia et une entrevue avec le chef de l’État, le patron de la Fifa s’est dit satisfait de l’élan mais les défis restent immenses.
« On voit que tous les ingrédients sont là pour pouvoir reconstruire le football guinéen, comme c’était le cas dans l’histoire, il y a 40 ans. Mais ce n’est pas assez, il faut encore travailler. On va investir au niveau amateur, au niveau des filles. Les terrains de football, dans chaque quartier. Et c’est dans ça qu’on va travailler dans le futur.
Mamadou Aliou DIALLO pour JMI
JMI Copyright © JustinMorel.Info