Le patron de la majoritéprésidentielle au parlement, Amadou Damaro Camara, dit ne pas être effrayé par la menace de l’opposition qui lui reproche de tenir un discours ‘’arrogant et irresponsable’’, qui se radicalise de plus en plus avec des ‘’ingrédients qui peuvent conduire le pays à la guerre civile’’.
Le chef de l’opposition Cellou Dalein Diallo et ses pairs n’écartent pas l’option de saisir la justice sur le cas du député Amadou Damaro Camara en justice.
Face cette nouvelle menace de l’opposition contre sa personne, le député de la mouvance présidentielle se dit être favorable à l’usage d’armes à Bambeto, rétorquant : « Il faut être d’une mauvaise foi manifeste pour ne pas reconnaître que l’insécurité a atteint un niveau inacceptable! ».
Le président du groupe parlementaire RPG Arc-en-ciel se défend et assure qu’il n’a pas parlé d’opposants, mais de bandits. « Si quelqu’un croit qu’il est le représentant des bandits que je désigne, je l’assume, qu’il porte plainte. Parce que je n’ai pas parlé de l’opposition, mais de bandits! », a-t-déclaré avec fermeté.
« Si des bandits se trouvent dans la rue chez moi à Damaro, ou sur l’Axe, partout où ils seront, ils doivent être combattus avec des armes appropriées », a persisté et signé le parlementaire.
Il dit à qui veut l’entendre sur l’axe Bambeto-Cosa, des personnes « s’attaquent à tous les passants, spolient les populations de leurs biens, arrachent les bijoux et les sacs des femmes et caillassent les véhicules, même en dehors des manifestations, ça, c’est du grand banditisme!! ».
Pour lutter contre telles pratiques, assume l’honorable Camara, « On ne peut pas le faire avec des bâtons. Je le dis et le répète, malgré toute l’escalade, il faut des armes contre le grand banditisme. »
Léon KOLIE pour JMi
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