L’adjoint au secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Oumar Tounkara a rappelé le week-end dernier aux grévistes de poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction de la revendication salariale de 8 millions de francs guinéens.
Dans une salle archi-comble, l’adjoint au secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) , Oumar Tounkara a dénoncé ce qu’il qualifie d’attitude ‘’inexplicable et incompréhensible’’ de certains enseignants qui, selon lui, ont choisi «l’argent à la place de l’honneur, des miettes à la place de la régularisation définitive de leur situation administrative en allant à l’école pour saboter le mouvement de grève ».
«Nous sommes responsables de nos malheurs. Pendant que nous souffrons en allant en grève, certains enseignants ont préféré un sac de riz, 250.000FG et une petite promotion pour trahir la cause commune. Si nos parents nous ont mis à l’école, c’est pour que nous puissions réfléchir et trouver des solutions. Ils ne nous ont pas mis à l’école pour qu’on se comporte comme des roches. Si le gouvernement guinéen croit que nous sommes le miroir de la société, il faut qu’il nous donne un salaire décent. », a déploré Oumar Tounkara lors de l’assemblée générale du SLECG.
Momo SOUMAH pour JMI
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