C’est dans une déclaration publiée ce mercredi, 26 septembre 2019, que les membres de l’observatoire de la Rencontre Africaine pour la Défense des droits de l’homme (RADHO) Guinée par la voix de son coordinateur général Moussa Samoura, constatent avec un profond regret la non tenue d’un quelconque procès dans le cadre du massacre du 28 septembre 2009 au stade du même nom, sous le règne du capitaine Moussa Dadis Camara.

« Nous condamnons  avec les mots les plus forts cette lenteur de l’appareil judiciaire à organiser un  procès juste pour le respect de la dignité humaine. Sachant qu’il y a eu des cas de morts, de viols  et de blessés graves . Cela fait neuf ans jours pour jours  que les dossiers trainent de part d’autre . C’est une honte nationale et historique »

La déclaration soutient que les activistes des droits de l’homme en Afrique exigent de l’Etat guinéen, le démarrage  du procès  dans le premier trimestre de 2019 au plus tard . « Sans quoi, nous interpellerons la Cour Pénale Internationale (CPI) à se saisir entièrement de ce dossier tout en lançant des mandats d’arrêts internationaux à l’encontre de tous les présumés auteurs de ce crime contre l’humanité. Neuf ans sans procès, c’est trop », conclut le communiqué.

Une synthèse de L.K pour JMI  

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