Les membres de la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile Guinéenne  (CONASOC) par la voix de son président El hadj Mamady Keita, ont animé une conférence de presse tenue à la maison commune des journalistes à Coléah. Avec comme objectif pour les membres de cette plateforme de la société civile, d’afficher leur position catégoriquement à cette crise qui sévit à  la Cour constitutionnelle

 

D’entrée de jeu, le président de la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile Guinéenne  (CONASOC), El hadj Mamady Keita dans une déclaration, a laissé entendre qu’ils ont suivi ces derniers jours avec l’intérêt ayant abouti à la motion de défiance contre le président de ladite institution à l’issue  d’une audience plénière tenue le 12 septembre 2018. La CONASOC fidèle à ses engagements, en tant que force de veille, d’alerte et de proposition, porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que depuis l’arrêt de la cour constitutionnelle retirant la confiance à son président, est à pied d’œuvre pour la recherche d’une solution heureuse et impartiale à la crise 

 

« La CONASCOC constate avec regret que dans presque tous les conflits au niveau des institutions constitutionnelles, la question de bonne gouvernance surtout financière  pose d’énormes problèmes. Ces  institutions sont, suivant les textes fondateurs bénéficient  d’une autonomie administrative et financière et dans le cas spécifique de la cour constitutionnelle, l’article 39 de la loi organique sur la cour constitutionnelle en fait foi », a déclaré  le présidentde la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile Guinéenne  (CONASOC).

 

Selon lui , ce qui justifie la mise  en place d’un organe de contrôle interne pour des raisons de transparence. Position à laquelle le président Kèlèfa Sall était opposé ce qui justifierait son opposition pour la validation du projet de décret portant modalité d’application de la loi organique approuvé par tous les conseillers de la cour.

 

Car, dit-il , « « la notion de bonne gouvernance ne doit pas être seulement l’apanage du gouvernement, de l’administration, des sociétés mixtes et projets, mais valable pour toutes les institutions bénéficiant des subventions de l’Etat (argent du contribuable guinéen), donc d’un budget autonome ».

 

 Le président de la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile Guinéenne  (CONASOC)a ensuite indiqué que sa structure condamne la politisation de cette crise au sien de la cour constitutionnelle et ne saurait se jouer sur un autre terrain outre que le terrain juridique.

 

«La CONASOC invite tous les acteurs de la vie sociopolitique et les organisations de la société civile à la retenue, au calme et à éviter toutes déclarations et positions partisanes pouvant empêcher l’interprétation et l’application correcte de la loi », a conclu l’activiste de la société civile.

 

A noter que ce jeudi, 26 septembre 2018, les huit frondeurs de la cour constitutionnelle ont décidé de procéder à une  nouvelle élections pour le remplacer Kélèfa Sall.  

 

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