Ce sera l’occasion d’examiner les mesures les plus efficaces pour aider à combler l’écart d’adaptation en Afrique, que les experts estiment entre 7 et 15 milliards de dollars par an d’ici 2020, et qui augmentera par la suite… |
La première table ronde des partenaires de l’Initiative d’Adaptation pour l’Afrique (AAI) (http://AfricaAdaptationInitiative.org/rt/) aura lieu le lundi 24 septembre 2018, de 10h30 à 11h30 à New-York dans la salle de conférence 5 du Secrétariat de l’ONU, en marge de la 73ème Assemblée générale des Nations Unies (AGNU). Elle est co-organisée par le gouvernement gabonais, au nom du Comité des Chefs d’État et de Gouvernement Africains sur les Changements Climatiques (CAHOSCC) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Plus de 40 dirigeants dont Mme Patricia ESPINOSA, Secrétaire exécutive de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), M. Eric SOLHEIM, Administrateur du PNUE, Josefa Leonel Correia SACKO, Commissaire de l’Union Africaine, Pierre GUISLAIN, Vice-président de la Banque Africaine de Développement, pays et organisations, ont confirmé leur participation à cette importante réunion. Ce sera l’occasion d’examiner les mesures les plus efficaces pour aider à combler l’écart d’adaptation en Afrique, que les experts estiment entre 7 et 15 milliards de dollars par an d’ici 2020, et qui augmentera par la suite. Bien que tous les pays africains investissent d’importantes ressources nationales dans leur propre réponse aux changements climatiques, par le biais de leurs contributions déterminées au niveau national, il existe encore un écart important qui nécessite un soutien international en termes de financement, de développement, de transfert de technologies et de renforcement des capacités. Chaque jour, les pays africains doivent faire face aux impacts négatifs du changement climatique sur l’agriculture, l’eau, l’accès aux ressources naturelles et des millions de personnes luttent pour s’adapter aux effets néfastes de l’érosion côtière, des inondations, de la désertification et de la dévastation causée par des phénomènes météorologiques extrêmes. Ces multiples conséquences du changement climatique font de l’adaptation la priorité de l’Afrique. En tant que Coordonnateur en exercice du CAHOSCC et champion de l’IAA, le Président du Gabon, S.E. Ali BONGO ONDIMBA, a réaffirmé son engagement à accélérer les mesures d’adaptation au changement climatique en Afrique, travaillant avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en vue de mobiliser 5 millions de dollars à travers cette table ronde pour appuyer le programme de travail triennal de l’IAA. « L’Afrique avec ses moyens déploie sans hésiter toute son énergie pour combattre le cancer du développement moderne qu’est le changement climatique. Cela doit donc conduire nos partenaires à mobiliser sans relâche leurs efforts, conformément aux engagements continuellement répétés mais encore insuffisamment implémentés. J’invite donc tous nos partenaires à rejoindre le train de la transformation pour relancer le momentum de Paris et transformer nos mots en actes. Car comme je le dis depuis Paris, le coût de l’Inaction sera plus important et plus lourd que celui de l’Action », a déclaré S.E.M. ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Coordonnateur du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains sur les Changements Climatiques. Source : APO Group pour Africa Adaptation Initiative / JMI. |