Cofinancé par l’ambassade du Japon à hauteur de $ 741.000, et les fonds du Multi-partner trust fund (MPTF) pour plus de $ 80.000, ce projet se fixe pour objectif d’évaluer le niveau de préparation des équipes et dispositifs des districts sanitaires du littoral face à une épidémie de choléra. Mais également les capacités de réponse existantes, tout en identifiant aussi les domaines nécessitant un renforcement.
Dans son intervention, la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies en Guinée, Séraphine Wakana, a réitéré l’engagement du Système des Nations Unies dans l’accompagnement des Etats membres à travers la réalisation de l’objectif 3 des ODDs, notamment le renforcement des moyens dont disposent les Etats en matière d’alerte rapide, de réduction et de gestion des risques sanitaires, dans leurs efforts nationaux indispensables à la mise en place des stratégies appropriées.
Elle poursuivra en rappelant que : « en avril 2017, l’OMS a accompagné la Guinée dans l’évaluation externe conjointe du règlement sanitaire international. Il était ressorti de cette évaluation qu’il existait en Guinée des capacités minimales dans presque tous les domaines techniques. L’élaboration du plan d’action national pour la sécurité sanitaire a été initiée pour améliorer les insuffisances constatées. Et ce plan est en cours de finalisation. Dans l’état réel de la mise en œuvre de la simulation, beaucoup d’agences du système des nations unies seront impliquées à savoir : le PAM, L’UNICEF, L’UNFPA et bien d’autres selon le domaine comparatif dans lequel ils interviennent ».
Pour sa part, Hisanobu Hasama, Ambassadeur du Japon en Guinée rappellera que « ce financement répond à un besoin urgent pour la Guinée et s’inscrit dans le principe d’action de la sixième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 6). Il s’agit de promouvoir le système de santé résiliente pour une meilleure qualité de vie, ainsi que le renforcement des capacités de réponses, des préventions et de préparation contre les urgences de santé publique ».
Avant de lancer officiellement les exercices de simulation, Dr Mamady Kourouma, Conseiller chargé de la politique sanitaire du Ministre de la Santé, a, au nom du Ministre, décliné les priorités de son ministère avant de remercier les partenaires techniques et financiers impliqués dans le processus :
« Les priorités actuelles du ministère de la Santé sont orientées vers le renforcement de la préparation et de la réponse aux urgences dans notre pays conformément à la lettre de mission assignée par le Premier ministre au Ministre de la Santé. C’est dans cette optique que nous avons mis en place des programmes de renforcement de capacité pour les acteurs impliqués dans la gestion des urgences ainsi que la mise en place de nombreux dispositifs de riposte à travers tout le pays ».
Une session de formation préparatoire à la conduite d’exercices en faveur de potentiels acteurs devant intervenir dans la phase de simulation a été facilitée par l’OMS. Ceci, pour mieux outiller les acteurs locaux du Ministère de la Santé, ainsi que les partenaires humanitaires impliqués dans la gestion des urgences de santé publique, sur l’administration des outils conventionnels à la conduite de cet important exercice encore en phase expérimentale dans la sous-région.
Ibrahima Sory Kaba UNICEF Guinée