Sous la direction de Guy Roland NSIMBA, président de ladite cellule, les plis contenant les offres ont été ouverts, en séance publique, en présence des représentants de tous les soumissionnaires. Les noms des sociétés soumissionnaires et les montants des propositions financières ont été lus en public.
Ainsi, pour le 1er appel d’offre, portant sur la fourniture d’équipement technique sur les deux axes, à savoir Congo-Cameroun et Congo-RCA, deux sociétés ont soumissionné. Pour ce qu’est du second appel d’offre, subdivisé en deux lots, sept sociétés ont présenté leurs offres pour la réalisation des travaux de génie civil entre la République du Congo et la Cameroun et une seule société pour réaliser la même nature des travaux entre le Congo et la RCA.
Les sociétés adjudicataires auront le devoir, pour le lot n°1 de réaliser les travaux de génie civil, de fourniture et de pose terrestre de la fibre optique, ainsi de construction des sites techniques sur l’axe Ouesso-Sembé-Souanké-Ntam (frontière du Cameroun). S’agissant du deuxième lot la société à qui le marché sera attribué réalisera le même type des travaux de génie civil, de fourniture, de pose sous fluviale de la fibre optique et construction des sites techniques sur l’axe Pokola-Ouesso-Kobo-Bomassa- Bayanga-Salo (République Centrafricaine).
Les délais d’exécution des travaux ont été fixés à de huit (8) mois pour le lot n°1 et sept (7) mois, pour le deuxième lot.
Les deux réseaux, une fois construite assureront l’interconnexion du Congo au Cameroun et à la République Centrafricaine, conformément à la volonté exprimée par les Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) de réduire la fracture numérique et d’assurer l’intégration des Etats membres par la fibre optique.
Au terme de cette séance d’ouverture des offres, Guy Roland NSIMBA a confié à la presse à la presse qu’à travers cette cérémonie d’ouverture des plis des soumissionnaires « venait d’être franchie la première étape conduisant à l’attribution des différents marchés en conformité avec les textes en vigueur. »
Il sied de préciser ces appels d’offre internationaux lancés par le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique ont mis en évidence l’attractivité du Congo. Puisqu’ils ont mobilisé plus de 24 entreprises soumissionnaires. Mais après la visite sur site organisée par les structures publiques en charge de la question au profit des soumissionnaires, pour évaluer l’ampleur des travaux à réaliser, certaines sociétés ont retiré leurs candidature à la soumission, tandis que d’autres ont été écartées par la Commission d’évaluation composée de représentants du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique qui est le bénéficiaire de l’activité et de professionnels venant à la fois des sphères publique et privée dont la compétence et l’expérience sont reconnues, après examen dans les moindres détails des différentes soumissions, afin de ne retenir que les offres dont les caractéristiques techniques correspondent aux spécifications demandées.
En rappel, le projet d’interconnexion du Congo au Cameroun et à Centrafrique, est estimé à 43.658.0003.000 francs CFA, soldés à 78,2% par la BAD et 21,8% par le Congo.
En somme, il ressort qu’après avoir assuré l’intégration sous régionale, par l’interconnexion du Congo au Gabon par Mbinda, dans sa 1ère phase, le projet CAB composante Congo, met le cap sur le déploiement d’une infrastructure large bande pour l’interconnexion physique du Congo au Cameroun et de la RCA.
MIATOLOKA Boryce Agapyth
Correspondant particulier de JMI au Congo
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