Les pourparlers entre le gouvernement et le syndicat des enseignants dirigé par l’intraitable Aboubacar Soumah ont officiellement repris ce mercredi 29 août 2018. 

Face à l’invitation de l’inspecteur général du travail, les membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de  Guinée (SLECG) se sont effectivement rendus ce mercredi, 29 août 2018, au ministère de la Fonction Publique pour la reprise des négociations avec le gouvernement guinéen.

Le cœur des négociations porte essentiellement  sur les huit millions  de francs guinéens relatif au salaire de base des enseignants des établissements publics.

Au cours des débats, les membres du SLECG ont exigé un certain nombre de points préalables qui sont entre autres :

L’arrêt de l’ingérence des autorités administratives dans les affaires syndicales et le virement du salaire des enseignants nouvellement engagés;

L’engagement à la fonction publique de dix (10) enseignants homologues localisés à Kindia;

Le rétablissement dans leur droit des enseignants de Kindia, Labé, Gamal, mutés pour fait de grève;

Le payement des 40% de rappel pour les retraités de 2017;

Le reclassement des admis au 2eme certificat et leur prise en charge;

La poursuite des « loubards » qui ont attaqué le siège du SLECG;

Le payement des primes de négociations. 

Au sortir de la salle de négociation, Mohamed Bangoura, membre de la délégation syndicale a indiqué à la presse qu’à défaut du respect de ces préalables, il ne sera pas question d’ouvrir un couloir de négociations,

La partie gouvernementale a donc demandé un temps d’analyse. Une semaine, pour  pouvoir apporter des éléments de réponse aux préalables des enseignants.

Léon KOLIE et Mamadou Aliou DIALLO pour JMI

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