« L’Initiative le Congo que nous voulons » a mis le cap sur Dolisie, le 4 août 2018, avec une réflexion orientée sur les questions ayant trait à la forêt et le développement du Niari, capitale de l’or vert. Avant le débat interactif, le coordonnateur de cette initiative, Exaucé Ibam Ngambili, a invité les congolais à ne pas prêter le flanc au procès d’intention, mais à s’ouvrir au débat constructif pour la construction de l’édifice Congo.

Les organisateurs de « l’Initiative le Congo que nous voulons » à Dolisie ont décliné leur volonté de mobiliser les congolais autour de leur vision pour l’avenir du Congo. Contrairement aux précédentes étapes, la 3ème ville du Congo a donné la cadence d’une mobilisation sans pareille. A Dolisie, le débat a été de taille avec des exposés pertinents et des contributions à l’enrichissement du débat sur le développement du Congo. La déception est venue du côté des intervenants qui ont continué à confondre l’objet de ces plateformes d’échange et surtout la vision des tenants de « l’Initiative que nous voulons. »

Le coordonnateur de cette initiative, Exaucé Ibam Ngambili, ayant compris cela, n’a pas manqué de repréciser les choses. Pour lui, il n’est pas bienséant d’attenter à l’honneur  et à la dignité d’un homme qui se met au service de ses concitoyens. « Nous disons non à l’outrance, non à l’invective, non au procès d’intention. Oui à l’échange constructif, car il est la sève nourricière d’un pays qui veut se développer » a-t-il laissé entendre avant de marteler «… Denis Christel Sassou Nguesso est constant sur ce qu’il fait. C’est une chance pour le Congo d’avoir ce genre d’homme. »

Cette mise au point du coordonnateur Ibam Ngambili est à mettre à l’actif de la compagne de diabolisation orchestrée sur les réseaux sociaux jetant de l’opprobre sur le parrain de « l’Initiative le Congo que nous voulons »  qu’est  Christel Sassou Nguesso qui, avant d’interagir avec la population locale, a levé cette équivoque : « l’initiative est simplement un cercle de réflexion, une plateforme de discussion où tout le monde peut ou doit se retrouver afin qui nous puissions échanger sur tout ce qui nous concerne entant que congolais. Notre rôle est de porter nos préoccupations, ou mêmes nos contributions à ceux qui nous gouvernent… »

Au cours du débat, certaines interventions ont tiré sur la sonnette d’alarme sur d’autres pesanteurs qui risqueront d’étouffer l’ambition ou la vision de Denis Christel Sassou NGuesso, considéré comme un philanthrope et qui a placé au cœur de son action le développement du capital humain. Par ces interventions, les populations ne craignaient que le combat du président de la Fondation Perspectives d’ Avenir ne soit entamé par les caciques, le village et la famille et le concept nord-sud devenu légion au Congo.

En réponse à toutes ces inquiétudes, l’auteur de l’opuscule « Ce que je crois », a pensé que ce serait très dommage pour le Congo si demain les choses ne s’inversaient pas parce que la majorité ne l’aurait pas souhaité. Sur le repli identitaire, a-t-il précisé, son point de vu restera le même tout en continuant à prôner l’unité nationale et de conclure : « …quand vous parlez des caciques, si tel est leur vision, je ne peux l’affirmer ici, mais je pense aujourd’hui que le Congo va avancer et une nouvelle génération va émerger… Je m’adresse pas aux caciques, mais aux congolais qui ont entre 18 et 20 ans aujourd’hui pour que justement qu’ils ne construisent pas leur pensée politique autour du repli identitaire… »

A noter que, outre les témoignages des populations de Dolisie sur certaines antivaleurs qui gangrènent le département du Niari projetés sur écran, Dolisie a orienté sa réflexion sur des thématiques ayant trait à la forêt et au développement, aux gisements miniers et aux potentialités touristiques de ce département.

 

MIATOLOKA Boryce Agapyth

Correspondant particulier de JMI au Congo

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