En pleine crise du carburant, c’est à travers un communiqué que le ministre du Budget pour ne pas envenimer la situation a regretté que certains médias de la place aient diffusé des informations faisant cas d’une augmentation de taxes sur les denrées de première nécessité.
Selon le département du Budget, conformément aux dispositions du Code Général des Impôts, tous les produits de première nécessité (le riz, la farine, le pain, les huiles alimentaires, le poisson, le gaz domestique, les fournitures scolaires, les médicaments. . .) sont exonérés de la TVA.
« La Loi de finances pour 2018 a inséré de nouvelles dispositions fiscales, allant toutes dans le sens de l’abaissement de certains taux d’imposition. Ainsi, par exemple, l’imposition du bénéfice des sociétés est ramenée de 35 à 25%. Le taux de I ‘IMF antérieurement fixé à 3% du chiffre d’affaires est ramené à 1,5% du total du chiffre d’affaires de l’exercice précédent. Aussi, l’IMF étant une avance payée en janvier est récupérable sur l’impôt sur le bénéfice des sociétés déclaré en avril de la même année » tient à préciser le département.
D’après les officiels du ministère, ce taux de 1,5% de l’Impôt Minimum Forfaitaire (IMF) ne s’applique pas sur les denrées de première nécessité, jusqu’à nouvel ordre. Ainsi, cet impôt ne saurait être un facteur d’augmentation de prix des marchandises, surtout des produits de première nécessité et de large consommation.
Le ministre du Budget apporte donc un démenti formel à ce qu’il qualifie de « désinformations de nature à perturber la quiétude sociale » tout en invitant les opérateurs économiques concernés par la commercialisation de ces denrées de première nécessité, à ne pas tomber dans le panneau.
Mamadou Aliou DIALLO pour JMI
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