Ce lundi 9 juillet 2018, un calme précaire règne à Conakry, la reconduite du mot d’ordre de grève de l’inter-centrale syndicale CNTG USTG, est largement suivie à Conakry et dans certaines villes de province. Ce mouvement de grève de 72 heures reconductibles, paralyse toutes les activités dans la capitale guinéenne.
Tous les axes sans exception sont exceptionnellement déserts : la route Leprince ; l’autoroute, l’axe kipé-Taouya,… Aucune circulation routière n’est visible à part de quelques taxis qui se comptent au bout des doigts qui circulent clandestinement, avec le risque de se faire immobiliser par les syndicats des transporteurs. Même le syndicat des conducteurs des taxis motos est entré ce lundi dans la danse.
Conséquence : il est quasi impossible de se déplacer normalement ce lundi 9 juillet 2018 à Conakry sans se taper des kilomètres à pied. De Bambeto au du rond-point de kipé, pour arriver à Lambandji jusqu’au carrefour Enco5, c’est un silence de cimetière, la route complètement déserte. C’est dans ce contexte qu’une coalition de la société civile dénommée « Les forces sociales » projette une marche pacifique demain mardi pour protester contre la hausse du prix du carburant, et, exiger son retour au prix initial de 8000 GNF.
Les négociations qui se sont poursuivies ce lundi entre les syndicats et le gouvernement n’ont pas trouvé une issue heureuse.
La grève se poursuit paralysant complètement toutes les activités à Conakry.
Mamadou Aliou DIALLO de retour de reportage pour JMI
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