Les chefs d’Etat et de Gouvernement, en marge du 31ème sommet ordinaire de l’Union ouvert à Nouakchott (Mauritanie), ce 1er juillet 2018, ont prévu de poursuivre, à huis clos, leur réflexion sur la réforme du conseil de sécurité des Nations unies. Le chef de l’Etat congolais qui prend part à ce sommet, y apportera son expertise.

L’Union Africaine avait mis en place un Comité de dix pays (C10) chargés de réfléchir sur la réforme du conseil de sécurité de l’ONU. Ce Comité a un nouveau président en exercice, en la personne du chef de l’Etat sierra léonais, Julius Maada Bio. Il a été présenté à ses pairs, au cours de leur réunion de samedi 30 juin à Nouakchott.

Son action devrait indubitablement s’inscrire dans la continuité de l’œuvre de son prédécesseur, à savoir mener un plaidoyer au niveau politique le plus élevé, en se focalisant, principalement, sur les cinq membres permanents du Conseil de sécurité.

Comme lors de ses réunions antérieures, le Comité des dix (C-10) chefs d’Etat de l’Union africaine a, sans doute, procédé à une évaluation d’étape du processus engagé pour la réforme du Conseil de sécurité. L’Afrique, on le sait, continue de réclamer un siège permanent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Ainsi, les dirigeants des 10 pays tentent de renforcer la cohésion africaine, afin « de parler d’une seule voix » de cette question.

L’organisation panafricaine vise essentiellement la démocratisation effective du mode de gouvernance mondiale, avec pour objectif d’obtenir la représentation de chaque pays au sein de l’instance de décision de l’ONU. Les dirigeants africains, ont toujours estimé que l’atteinte de cet objectif sera une évolution, au regard du nombre croissant des pays membres (plus de 193 Etats membres des Nations unies) et de l’explosion démographique en Afrique, de la persistance des guerres civiles, des effets des changements climatiques et bien d’autres.

 

MIATOLOKA Boryce Agapyth pour JMI

Correspondant particulier de GCO au Congo

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