Après avoir réussi à faire plier le gouvernement sur l’augmentation des 40 %  pour cent de salaire des fonctionnaires de l’enseignement pré-universitaire, Aboubacar Soumah et ses camarades étaient de retour ce vendredi 4 mai 2018,  autour la table des négociations. Objectif : négocier avec l’inspection générale du travail, une revalorisation de l’indice salariale correspondant à 8 millions GNF de salaire mensuel de base pour les enseignants.

Conscient que cette ambition ne sera pas facile à défendre auprès du gouvernement, qui invoquait déjà des motifs économiques lors de la précédente grève, Aboubacar Soumah semble déjà avec intelligence mesurer l’enjeu: «On ne dit pas que les 8 millions ne sont pas négociables » comme lorsqu’il s’agissait des 40%. Il se dit toutefois confiant sur une bonne issue de ce nouveau combat « Je suis sûr que les arguments ne nous manqueront pas pour obtenir quelque chose des mains du gouvernement » a –t-il rassuré.

Cette première entrevue entre le SLECG et l’inspection du travail a permis de mettre en place une commission paritaire de négociation entre le gouvernement et le SLECG pour l’ouverture d’un couloir de dialogue.

Momo SOUMAH pour JMI

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