La Ministre de l’Economie et des Finances, Malado Kaba a procédé ce mercredi 4 avril 2018, au lancement officiel des travaux de la deuxième session du comité technique de suivi du projet d’appui au secteur des transports. Cette rencontre qui va permettre, selon les officiels Guinéens de faire le bilan de la mise en œuvre du projet a connu entre autres, la présence des Ministres Oyé Guilavogui des Transports et Oumou Camara des Travaux Publics.

Ce projet financer à hauteur de 83 millions d’euros par l’Union Européenne, entre dans sa troisième année de mise en œuvre avec un taux de réalisation financière de 88%. Il dénote une réalisation relative en ce qui concerne l’appui institutionnel. Les échanges entre les participants à cette deuxième session du comité technique de suivi permettront d’identifier les facteurs de blocage et formuler des propositions de solutions adaptées afin de renforcer la dynamique de travail au niveau des différents départements ministériels concernés.

La Cheffe section infrastructure et services sociaux de base à l’Union Européenne, a clairement au cours de cette rencontre affirmé que « la gestion rigoureuse des contrats des travaux de la route ont permis de prolonger de 10 km le projet initialement prévu  pour 53 km et de construire deux plateformes destinées au marché ciblé ». Pour Veerle Smet, l’inauguration de ces infrastructures viendra parachever la partie investissement du projet d’appui au secteur des transports en Guinée. Poursuivant, elle a souhaité que le comité technique de suivi du projet d’appui au secteur des transports se penche sur la nécessité de prendre acte des différents textes, instruments de planification et de stratégie qui ont été élaborés en vue d’être approfondie dans sa mise en œuvre effective.

La Ministre de l’Economie et des Finances, a pour sa part,  indiqué que la tenue de cette deuxième session  du comité technique de suivi, répond à une nécessité pour faire le bilan de la mise en œuvre de ce projet qui va permettre non seulement d’améliorer durablement  le niveau de service du réseau routier, mais aussi de promouvoir une réforme de la réglementation de l’organisation des transports routiers et d’intégrer les aspects  d’aménagement du territoire et d’urbanisme dans la définition des politiques et la planification des transports.

« Le pays a cruellement besoin de procéder à un désenclavement des zones de production notamment celles agricoles. Les routes sont très importantes pour stimuler les activités économiques, car un réseau de bonne qualité, permet d’améliorer la compétitivité dans le secteur privé. Au regard de cette situation, l’équipe gouvernementale accorde une importance capitale à l’amélioration durable du niveau de service du réseau routier » a-t-elle laissé entendre.

Mamadou Aliou DIALLO pour JMI

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